- EAN13
- 9782252041833
- Éditeur
- Klincksieck
- Date de publication
- 05/10/2018
- Collection
- Critique de la politique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782252041833
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
11.99
Autre version disponible
-
Papier - Klincksieck 17,00
Médiéviste de renom, Joseph R. Strayer n’a jamais cessé d’interroger la nature
et le fonctionnement des grandes monarchies féodales en Europe occidentale.
C’est à l’apogée de cette recherche où l’érudition du spécialiste s’est
affrontée aux problèmes de la théorie politique que J. R. Strayer a livré,
dans Les Origines médiévales de l’État moderne, le sens de ses travaux. Le
propos de l’auteur se développe dans trois directions : — À partir d’une
opposition contrastée avec la Cité-État, d’une part, et l’Empire, de l’autre,
comprendre ce qu’est l’État moderne et tenter de répondre à la question de sa
naissance, que Strayer fait remonter au XIIe siècle. C’est au sein même de la
féodalité qu’est née en France et en Angleterre cette forme politique
spécifique destinée à devenir un modèle presque universel. — Présenter
l’hypothèse nouvelle que les premières institutions permanentes concernaient
les affaires intérieures et non les affaires extérieures. Justice et finance
sont les lieux d’institutionnalisation de l’État et de constitution de la
bureaucratie. — Faire apparaître combien le processus d’édification de l’État
moderne prend son origine dans la destruction des appartenances familiales,
locales et religieuses pour laisser surgir un nouveau loyalisme à l’égard de
l’État. Si l’auteur tend à répondre de façon affirmative à la question :
l’État est-il l’horizon politique indépassable de notre temps ?, il n’en
rappelle pas moins que décrire un phénomène n’est pas signe qu’on l’approuve.
*[22 août]: selon le calendrier julien
*[28 octobre]: selon le calendrier julien
et le fonctionnement des grandes monarchies féodales en Europe occidentale.
C’est à l’apogée de cette recherche où l’érudition du spécialiste s’est
affrontée aux problèmes de la théorie politique que J. R. Strayer a livré,
dans Les Origines médiévales de l’État moderne, le sens de ses travaux. Le
propos de l’auteur se développe dans trois directions : — À partir d’une
opposition contrastée avec la Cité-État, d’une part, et l’Empire, de l’autre,
comprendre ce qu’est l’État moderne et tenter de répondre à la question de sa
naissance, que Strayer fait remonter au XIIe siècle. C’est au sein même de la
féodalité qu’est née en France et en Angleterre cette forme politique
spécifique destinée à devenir un modèle presque universel. — Présenter
l’hypothèse nouvelle que les premières institutions permanentes concernaient
les affaires intérieures et non les affaires extérieures. Justice et finance
sont les lieux d’institutionnalisation de l’État et de constitution de la
bureaucratie. — Faire apparaître combien le processus d’édification de l’État
moderne prend son origine dans la destruction des appartenances familiales,
locales et religieuses pour laisser surgir un nouveau loyalisme à l’égard de
l’État. Si l’auteur tend à répondre de façon affirmative à la question :
l’État est-il l’horizon politique indépassable de notre temps ?, il n’en
rappelle pas moins que décrire un phénomène n’est pas signe qu’on l’approuve.
*[22 août]: selon le calendrier julien
*[28 octobre]: selon le calendrier julien
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