- EAN13
- 9782259315104
- Éditeur
- Plon
- Date de publication
- 26/01/2023
- Collection
- Dictionnaire amoureux
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782259315104
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
18.99
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-
Papier - Plon 26,50
Nul n'est plus fuyant que le mauvais goût. Qu'il soit relatif, ancré dans son
temps, frontière sociale ou revendiqué tel une profession de foi artistique.
Dans ce Dictionnaire amoureux intime et partial, Nicolas d'Estienne d'Orves
vous invite dans son grenier braillard et cocasse.
" Le mauvais goût échappe à toute définition, famille ou clan. Tout comme le
bon goût, il est relatif, circonstanciel, ancré dans son temps.
Il peut également être une frontière sociale, un racisme de classe. En ce cas,
le mauvais goût c'est celui de l'autre, celui qu'on n'a pas et qu'on se défend
d'avoir au risque de trahir les siens.
Enfin il y a le mauvais goût patenté, revendiqué, qui n'est pas une attitude,
une mode, mais une profession de foi artistique, un manifeste esthétique.
C'est -sans doute- ce qu'on pourrait appeler le kitsch. C'est-à-dire un style
en soi, des formes volontaires, pensées, destinées à déranger la norme.
Ce livre sera donc, par essence, partial. Avec le mauvais goût, j'entre dans
une zone marécageuse. Est-il possible de faire un livre plus intime, plus
narcissique, puisqu'il explore la part d'ombre de ma propre sensibilité ?
Petit enfant sous Giscard, adolescent sous Mitterrand, j'ai pris racine dans
des époques aux esthétiques très contrastées qui seront forcément présentes
dans ces pages. Souvenirs intimes, émissions de télévision, films, livres,
plats, commerces, personnages imaginaires ou pas, attitudes de tous poils, mon
mauvais goût est une auberge qui n'a rien d'espagnole mais tout d'un grenier.
Un grenier braillard et cocasse, que j'ai moi-même tenté de ranger pour les
besoins de la cause.
Le mauvais goût ne se partage pas, en ce qu'il est une exploration de nos
propres frontières esthétiques, la ligne de crête entre ce que l'on goûte et
ce que l'on recrache.
Bienvenue dans mon train fantôme ! "
temps, frontière sociale ou revendiqué tel une profession de foi artistique.
Dans ce Dictionnaire amoureux intime et partial, Nicolas d'Estienne d'Orves
vous invite dans son grenier braillard et cocasse.
" Le mauvais goût échappe à toute définition, famille ou clan. Tout comme le
bon goût, il est relatif, circonstanciel, ancré dans son temps.
Il peut également être une frontière sociale, un racisme de classe. En ce cas,
le mauvais goût c'est celui de l'autre, celui qu'on n'a pas et qu'on se défend
d'avoir au risque de trahir les siens.
Enfin il y a le mauvais goût patenté, revendiqué, qui n'est pas une attitude,
une mode, mais une profession de foi artistique, un manifeste esthétique.
C'est -sans doute- ce qu'on pourrait appeler le kitsch. C'est-à-dire un style
en soi, des formes volontaires, pensées, destinées à déranger la norme.
Ce livre sera donc, par essence, partial. Avec le mauvais goût, j'entre dans
une zone marécageuse. Est-il possible de faire un livre plus intime, plus
narcissique, puisqu'il explore la part d'ombre de ma propre sensibilité ?
Petit enfant sous Giscard, adolescent sous Mitterrand, j'ai pris racine dans
des époques aux esthétiques très contrastées qui seront forcément présentes
dans ces pages. Souvenirs intimes, émissions de télévision, films, livres,
plats, commerces, personnages imaginaires ou pas, attitudes de tous poils, mon
mauvais goût est une auberge qui n'a rien d'espagnole mais tout d'un grenier.
Un grenier braillard et cocasse, que j'ai moi-même tenté de ranger pour les
besoins de la cause.
Le mauvais goût ne se partage pas, en ce qu'il est une exploration de nos
propres frontières esthétiques, la ligne de crête entre ce que l'on goûte et
ce que l'on recrache.
Bienvenue dans mon train fantôme ! "
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