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L'Américain de la Convention : Thomas Paine, Professeur de révolutions, député du Pas-de-Calais
EAN13
9782262055660
Éditeur
Perrin (réédition numérique FeniXX)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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L'Américain de la Convention : Thomas Paine

Professeur de révolutions, député du Pas-de-Calais

Perrin (réédition numérique FeniXX)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782262055660
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.49

  • Aide EAN13 : 9782262055677
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    9.49
Thomas Paine, né à Thetford (Grande-Bretagne) en 1737, est le premier
travailleur manuel de l'Histoire à être devenu écrivain, philosophe,
révolutionnaire professionnel de dimension internationale. Fils de corsetier,
corsetier lui-même, mais relativement instruit (il est allé à l'école jusqu'à
treize ans), il obtient un poste d'inspecteur à la régie anglaise des alcools.
Chassé comme complice d'un trafic, il démontre, dans un pamphlet qui fait
scandale, que les fonctionnaires subalternes – parce qu'ils sont sous-payés –
sont acculés à se laisser corrompre. Remarqué par Franklin - à Londres - qui
lui conseille d'émigrer, il débarque en Amérique en 1774. […] Si Washington
est l'épée de la Révolution américaine, Paine en est la plume. […] Menacé
d'arrestation, il se réfugie en France. Les électeurs du Pas-de-Calais
choisissent Paine (naturalisé français) pour les représenter à la Convention.
Cet ennemi juré de tous les rois tente, malgré tout, de sauver la vie de Louis
XVI. Emprisonné sous la Terreur, il est sauvé de la guillotine par la chute de
son ennemi Robespierre, mais il n'est libéré que quatre mois après Thermidor.
Ses amis Brissot, Danton, Condorcet, qui traduisaient ses discours, sont
morts. Bonaparte, qui l'admire, le consulte avant de rompre avec lui : Paine a
deviné le dictateur sous l'uniforme du général républicain. Il passe encore
quelques années en France, dans la gêne, oublié, cherchant le réconfort dans
l'alcool. Rentré en Amérique en 1802, il y fait l'expérience amère de
l'ingratitude. Bien loin d'être accueilli en héros, ce révolutionnaire suscite
la méfiance. Abandonné par les compagnons avec qui il a fondé les États-Unis,
il meurt en 1809, léguant ses maigres biens à une famille française fidèle. Un
immense écrivain et journaliste politique, un précurseur du socialisme
démocratique, attaché à la propriété et à la liberté du commerce. Un destin
pathétique, scandaleusement méconnu en France.
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