- EAN13
- 9782307144823
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (La table ronde)
- Date de publication
- 1963
- Collection
- L'ordre du jour
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Nos gibiers comme je les vois
Tony Burnand
FeniXX réédition numérique (La table ronde)
L'ordre du jour
Livre numérique
Depuis que l’on écrit sur la chasse, d’innombrables études ont été consacrées
à tous les animaux-gibiers, à leur biologie, à leurs moyens de défense, à
leurs sens, à leur intelligence et à leur valeur gastronomique ; rien,
semble-t-il, ne pouvait être ajouté à cette littérature déjà surabondante.
Aussi bien, le propos de Tony Burnand, chasseur chevronné et grand ami des
bêtes, ne vise nullement à y ajouter de l’inédit mais, bien au contraire, à
débarrasser une bonne fois ces êtres, victimes d’une passion non
désintéressée, de tous les oripeaux dont ils ont été affublés au cours des
siècles par des chasseurs doués d’une imagination parfois débordante, ou
victimes d’une certaine paresse intellectuelle, qui leur a fait prendre pour
des vérités définitives ce qui n’était qu’affabulations pieusement transmises
de génération à génération. Ce n’est donc pas à un travail d’iconoclaste que
s’est livré l’auteur de ce travail, mais à un travail de sélection entre
l’ivraie, touchante — mais souvent ridiculisante — et le bon grain, qui s’y
trouvent en parties égales dans la littérature cynégétique ou naturalistico-
cynégétique. Sans doute d’autres chasseurs, également avertis, reprocheront-
ils à ces portraits volontairement dépouillés, à ces retouches épuratives,
d’être un peu personnels : chaque artiste voit ses modèles avec son objectif à
lui... Au lecteur de juger de ce que cette remise au point ajoute — ou fait
perdre — aux objets de leur amour. Gaiement opérée, elle ne peut choquer que
ceux qui se voilent la face devant la vérité toute nue...
à tous les animaux-gibiers, à leur biologie, à leurs moyens de défense, à
leurs sens, à leur intelligence et à leur valeur gastronomique ; rien,
semble-t-il, ne pouvait être ajouté à cette littérature déjà surabondante.
Aussi bien, le propos de Tony Burnand, chasseur chevronné et grand ami des
bêtes, ne vise nullement à y ajouter de l’inédit mais, bien au contraire, à
débarrasser une bonne fois ces êtres, victimes d’une passion non
désintéressée, de tous les oripeaux dont ils ont été affublés au cours des
siècles par des chasseurs doués d’une imagination parfois débordante, ou
victimes d’une certaine paresse intellectuelle, qui leur a fait prendre pour
des vérités définitives ce qui n’était qu’affabulations pieusement transmises
de génération à génération. Ce n’est donc pas à un travail d’iconoclaste que
s’est livré l’auteur de ce travail, mais à un travail de sélection entre
l’ivraie, touchante — mais souvent ridiculisante — et le bon grain, qui s’y
trouvent en parties égales dans la littérature cynégétique ou naturalistico-
cynégétique. Sans doute d’autres chasseurs, également avertis, reprocheront-
ils à ces portraits volontairement dépouillés, à ces retouches épuratives,
d’être un peu personnels : chaque artiste voit ses modèles avec son objectif à
lui... Au lecteur de juger de ce que cette remise au point ajoute — ou fait
perdre — aux objets de leur amour. Gaiement opérée, elle ne peut choquer que
ceux qui se voilent la face devant la vérité toute nue...
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