- EAN13
- 9782307148944
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Dominique Guéniot)
- Date de publication
- 1995
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Le tribunal révolutionnaire au service de la Terreur
Marie-Louise Jacotey
FeniXX réédition numérique (Dominique Guéniot)
Livre numérique
Il est des pages de l’Histoire que l’on voudrait n’avoir jamais été écrites :
la Terreur est l’une de celles-ci. Une poignée d’hommes impose ses idées, sa
façon de penser, son système de gouvernement à tout un peuple, se maintenant
au pouvoir en faisant régner la terreur. La peur est partout : dans la rue,
les maisons, les prisons, et jusqu’au sein même de l’Assemblée et du Tribunal
révolutionnaire. Toute personne peut-être déclarée suspecte, arbitrairement ou
sur simple dénonciation : aussi bien le porteur d’eau, que l’évêque ou le
général, le petit artisan comme le fermier général ou le magistrat. Nul n’est
assuré de vivre demain, au point que la mort apparaît à certains comme une
délivrance. Ce livre nous plonge dans le Paris de la Terreur, nous rappelle la
traque des prêtres et des religieuses, l’extermination d’une partie de la
population. Il nous dépeint l’horreur, la lâcheté, mais aussi le courage, la
dignité de certains condamnés atteignant le sublime. La justice n’existe plus
que de nom ; le tribunal est une machine bien huilée, qui ne juge pas, mais
tue. Deux cents ans après l’horreur, il fallait écrire ce livre, afin de lever
le voile de l’oubli, sur une période peu glorieuse de la Révolution, entachée
du sang des Justes.
la Terreur est l’une de celles-ci. Une poignée d’hommes impose ses idées, sa
façon de penser, son système de gouvernement à tout un peuple, se maintenant
au pouvoir en faisant régner la terreur. La peur est partout : dans la rue,
les maisons, les prisons, et jusqu’au sein même de l’Assemblée et du Tribunal
révolutionnaire. Toute personne peut-être déclarée suspecte, arbitrairement ou
sur simple dénonciation : aussi bien le porteur d’eau, que l’évêque ou le
général, le petit artisan comme le fermier général ou le magistrat. Nul n’est
assuré de vivre demain, au point que la mort apparaît à certains comme une
délivrance. Ce livre nous plonge dans le Paris de la Terreur, nous rappelle la
traque des prêtres et des religieuses, l’extermination d’une partie de la
population. Il nous dépeint l’horreur, la lâcheté, mais aussi le courage, la
dignité de certains condamnés atteignant le sublime. La justice n’existe plus
que de nom ; le tribunal est une machine bien huilée, qui ne juge pas, mais
tue. Deux cents ans après l’horreur, il fallait écrire ce livre, afin de lever
le voile de l’oubli, sur une période peu glorieuse de la Révolution, entachée
du sang des Justes.
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