- EAN13
- 9782307152279
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (RECLUS)
- Date de publication
- 1993
- Collection
- Géographiques
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
L’« écologie » (en tant que science) et l’« écologisme » (mouvement et/ou
idéologie se référant à cette science), sont deux choses bien différentes.
Pourquoi une telle confusion entre les deux termes ? Cet amalgame ne vise-t-il
pas à nous imposer un nouvel ordre intellectuel, puis sociopolitique, au nom
de la nature ? Cet essai cherche à montrer, d’une part, que l’écologisme
véhicule — par essence — un « intégrisme naturaliste », qui plie l’ordre
intellectuel et social à un prétendu ordre naturel, position qui n’est pas
nouvelle, et que l’on retrouve aussi bien dans les « philosophies de la nature
» des siècles passés, que dans l’écologisme d’extrême-droite contemporain ;
et, d’autre part, au-delà des dérives radicales qui vont de la deep ecology à
l’écofascisme, que l’écologisme représente la nouvelle planche de salut, pour
un capitalisme soucieux de ne pas scier une branche sur laquelle sont assis
ses profits. À des constats souvent légitimes certes, les solutions proposées
sont-elles bonnes ? L’approche est-elle correcte au départ ? N’y a-t-il pas là
toute une série d’impostures, qui peuvent abuser les individus soucieux d’un
monde meilleur ? Un peu de géographie aide à mieux poser les problèmes, et à
éviter les dérives.
idéologie se référant à cette science), sont deux choses bien différentes.
Pourquoi une telle confusion entre les deux termes ? Cet amalgame ne vise-t-il
pas à nous imposer un nouvel ordre intellectuel, puis sociopolitique, au nom
de la nature ? Cet essai cherche à montrer, d’une part, que l’écologisme
véhicule — par essence — un « intégrisme naturaliste », qui plie l’ordre
intellectuel et social à un prétendu ordre naturel, position qui n’est pas
nouvelle, et que l’on retrouve aussi bien dans les « philosophies de la nature
» des siècles passés, que dans l’écologisme d’extrême-droite contemporain ;
et, d’autre part, au-delà des dérives radicales qui vont de la deep ecology à
l’écofascisme, que l’écologisme représente la nouvelle planche de salut, pour
un capitalisme soucieux de ne pas scier une branche sur laquelle sont assis
ses profits. À des constats souvent légitimes certes, les solutions proposées
sont-elles bonnes ? L’approche est-elle correcte au départ ? N’y a-t-il pas là
toute une série d’impostures, qui peuvent abuser les individus soucieux d’un
monde meilleur ? Un peu de géographie aide à mieux poser les problèmes, et à
éviter les dérives.
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