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George Sand
EAN13
9782307551065
Éditeur
FeniXX réédition numérique (L'Aurore)
Date de publication
Collection
Les œuvres de Georges Sand
Langue
français
Langue d'origine
français
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Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782307551065
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.99
POUR COMPRENDRE GEORGE SAND, IL SUFFIT SIMPLEMENT DE LA REGARDER VIVRE Au-delà
des clichés moralisateurs (la maîtresse scandaleuse de Musset, l'égérie en
pantalon et fumant cigare, ou la Bonne Dame de Nohant) et des visions
réductrices de l'œuvre (les extraits bucoliques de La Mare au diable ou de La
Petite Fadette), Pierre Salomon s'est appuyé sur les faits, pour retracer avec
naturel et vérité le prodigieux itinéraire humain, social et littéraire de la
romancière. Sans négliger les amants (dont il tient le compte le plus
scrupuleux !), il institue un chaleureux dialogue entre la vie et l'œuvre.
Avant de nous quitter, Pierre Salomon a remanié entièrement son ouvrage qui
faisait autorité dans la célèbre collection « Connaissance des Lettres » de
chez Hatier. Pour notre plaisir et notre édification, il a fait la synthèse du
prodigieux essor des études sandiennes depuis quelques années, sous la triple
impulsion de la Correspondance éditée d'exemplaire manière par Georges Lubin,
des publications de la revue Présence de George Sand, et de l'ambitieux
programme de réédition complète de l'œuvre romanesque entrepris par les
Éditions de l'Aurore. Il tombait une petite pluie fine et froide le 10 juin
1876, lorsque, vers une heure de l'après-midi, le cercueil porté par des
paysans vêtus de la traditionnelle blouse bleue sortit du château de Nohant et
pénétra dans la petite église déjà pleine de monde. Quelques célébrités
étaient présentes : Flaubert, Dumas, Renan, Calmann-Lévy, le prince Napoléon.
Au cimetière les femmes du pays, enveloppées dans leur cape, écoutèrent
agenouillées sur le sol humide les dernières prières et les discours de
Périgois et Victor Hugo. Qui pleurait-on ce jour-là ? Sans doute la charmante
vieille dame que cette foule recueillie avait connue et aimée. Mais aussi la
romancière audacieuse qui avait écrit Indiana et Lélia, la femme généreuse qui
aurait voulu être Consuelo, qui avait employé toutes les ressources de son
talent à lutter pour le bonheur et la réconciliation des hommes, qui avait su
découvrir et traduire avec émotion la poésie des existences les plus humbles.
Et celle-là n'est pas près de mourir au cœur des hommes de bonne volonté.
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