- EAN13
- 9782351592762
- Éditeur
- Presses de l’Ifpo
- Date de publication
- 21/09/2010
- Collection
- Études arabes, médiévales et modernes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Fondations pieuses en mouvement
De la transformation du statut de propriété des biens waqfs à Jérusalem (1858-1917)
Mousa Sroor, Randi Deguilhem
Presses de l’Ifpo
Études arabes, médiévales et modernes
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782351592762
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Se fondant sur une riche documentation inédite, cette étude montre que,
contrairement à l’idée selon laquelle les biens d’une fondation pieuse (waqf)
sont inaliénables, de nombreux biens affectés à des waqfs de Jérusalem entre
1858 et 1917 étaient offerts, vendus, spoliés, donnés en héritage ou
transformés en propriétés privées, par des voies légales ou illégales. À
partir de nombreuses sources de première main (archives conservées en
Palestine, en Jordanie, en Turquie, en France, en Allemagne et au Royaume-
Uni), l’auteur examine les modalités selon lesquelles, dans le cadre du droit
musulman et de la législation ottomane, un bien waqf pouvait changer de statut
et devenir une propriété privée. Il met en lumière les stratégies et les
procédures par lesquelles différents acteurs ont participé à cette
transformation et montre comment, à travers divers types de contrats, les
gestionnaires des waqfs, ainsi que les représentants des autorités politiques
et religieuses locales, du pouvoir ottoman et des puissances étrangères, ont
contribué à s’approprier les biens affectés à ces waqfs dans le cadre
d’intérêts personnels ou collectifs. Durant les six dernières décennies
ottomanes, le paysage foncier de Jérusalem fut ainsi profondément bouleversé.
contrairement à l’idée selon laquelle les biens d’une fondation pieuse (waqf)
sont inaliénables, de nombreux biens affectés à des waqfs de Jérusalem entre
1858 et 1917 étaient offerts, vendus, spoliés, donnés en héritage ou
transformés en propriétés privées, par des voies légales ou illégales. À
partir de nombreuses sources de première main (archives conservées en
Palestine, en Jordanie, en Turquie, en France, en Allemagne et au Royaume-
Uni), l’auteur examine les modalités selon lesquelles, dans le cadre du droit
musulman et de la législation ottomane, un bien waqf pouvait changer de statut
et devenir une propriété privée. Il met en lumière les stratégies et les
procédures par lesquelles différents acteurs ont participé à cette
transformation et montre comment, à travers divers types de contrats, les
gestionnaires des waqfs, ainsi que les représentants des autorités politiques
et religieuses locales, du pouvoir ottoman et des puissances étrangères, ont
contribué à s’approprier les biens affectés à ces waqfs dans le cadre
d’intérêts personnels ou collectifs. Durant les six dernières décennies
ottomanes, le paysage foncier de Jérusalem fut ainsi profondément bouleversé.
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