- EAN13
- 9782367814827
- Éditeur
- Presses universitaires de la Méditerranée
- Date de publication
- 26/10/2023
- Collection
- Horizons anglophones
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Des édouardiens aux modernistes
Les alternatives libérales du roman anglais
Laurent Mellet
Presses universitaires de la Méditerranée
Horizons anglophones
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782367814827
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Le nouveau libéralisme anglais a marqué de son empreinte l’esthétique du roman
des premières décennies du xxe siècle. Des édouardiens aux modernistes,
nombreux furent les écrivains anglais à intégrer à leur stratégie narrative
certaines des grandes orientations éthiques, philosophiques et politiques de
ce renouvellement du libéralisme. La ligne de partage qu’on dessine
habituellement entre le roman édouardien, social et réaliste, et une
expérimentation moderniste plus éloignée des enjeux politiques de son temps,
s’efface ici pour laisser apparaître plusieurs caractéristiques communes. Au
premier rang de celles-ci, on observe une pratique semblable d’un art narratif
de l’alternative : une alternative entre naturalisme et singularité, une
interrogation littéraire originale des conflits entre l’individuel et le
collectif, enfin, une réflexion sur l’alternative elle-même en tant que refus
de la médiété ou de la synthèse, et comme défense d’une écriture littéraire
qui fait le choix de ne pas choisir et de (se) jouer des paradoxes. Voilà ce
qu’on observe ici dans certains romans d’Arnold Bennett, Somerset Maugham, H.
G. Wells, D. H. Lawrence, May Sinclair, Virginia Woolf, Henry Green et E. M.
Forster.
des premières décennies du xxe siècle. Des édouardiens aux modernistes,
nombreux furent les écrivains anglais à intégrer à leur stratégie narrative
certaines des grandes orientations éthiques, philosophiques et politiques de
ce renouvellement du libéralisme. La ligne de partage qu’on dessine
habituellement entre le roman édouardien, social et réaliste, et une
expérimentation moderniste plus éloignée des enjeux politiques de son temps,
s’efface ici pour laisser apparaître plusieurs caractéristiques communes. Au
premier rang de celles-ci, on observe une pratique semblable d’un art narratif
de l’alternative : une alternative entre naturalisme et singularité, une
interrogation littéraire originale des conflits entre l’individuel et le
collectif, enfin, une réflexion sur l’alternative elle-même en tant que refus
de la médiété ou de la synthèse, et comme défense d’une écriture littéraire
qui fait le choix de ne pas choisir et de (se) jouer des paradoxes. Voilà ce
qu’on observe ici dans certains romans d’Arnold Bennett, Somerset Maugham, H.
G. Wells, D. H. Lawrence, May Sinclair, Virginia Woolf, Henry Green et E. M.
Forster.
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