- EAN13
- 9782381116020
- Éditeur
- Le Mono
- Date de publication
- 07/02/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782381116020
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3.99
La théorie psychanalytique admet sans réserves que l’évolution des processus
psychiques est régie par le principe du plaisir. Autrement dit, nous croyons,
en tant que psychanalystes, qu’elle est déclenchée chaque fois par une tension
désagréable ou pénible et qu’elle s’effectue de façon à aboutir à une
diminution de cette tension, c’est-à-dire à la substitution d’un état agréable
à un état pénible. Cela équivaut à dire que nous introduisons, dans la
considération des processus psychiques que nous étudions, le point de vue
économique, et nous pensons qu’une description qui tient compte, en même
temps que du côté topique et dynamique des processus psychiques, du facteur
économique, représente la description la plus complète à laquelle nous
puissions prétendre actuellement et mérite d’être qualifiée de
métapsychologique.
Nous sommes décidés à établir entre le plaisir et le déplaisir, d’une part, la
quantité d’énergie (non liée) que comporte la vie psychique, d’autre part,
certains rapports, en admettant que le déplaisir correspond à une
augmentation, le plaisir à une diminution de cette quantité d’énergie. Ces
rapports, nous ne les concevons pas sous la forme d’une simple corrélation
entre l’intensité des sensations et les modifications auxquelles on les
rattache, et encore moins pensons-nous (car toutes nos expériences de psycho-
physiologie s’y opposent) à la proportionnalité directe ; il est probable que
ce qui constitue le facteur décisif de la sensation, c’est le degré de
diminution ou d’augmentation de la quantité d’énergie dans une fraction de
temps donnée. Sous ce rapport, l’expérience pourrait nous fournir des données
utiles, mais le psychanalyste doit se garder de se risquer dans ces problèmes,
tant qu’il n’aura pas à sa disposition des observations certaines et définies,
susceptibles de le guider.
psychiques est régie par le principe du plaisir. Autrement dit, nous croyons,
en tant que psychanalystes, qu’elle est déclenchée chaque fois par une tension
désagréable ou pénible et qu’elle s’effectue de façon à aboutir à une
diminution de cette tension, c’est-à-dire à la substitution d’un état agréable
à un état pénible. Cela équivaut à dire que nous introduisons, dans la
considération des processus psychiques que nous étudions, le point de vue
économique, et nous pensons qu’une description qui tient compte, en même
temps que du côté topique et dynamique des processus psychiques, du facteur
économique, représente la description la plus complète à laquelle nous
puissions prétendre actuellement et mérite d’être qualifiée de
métapsychologique.
Nous sommes décidés à établir entre le plaisir et le déplaisir, d’une part, la
quantité d’énergie (non liée) que comporte la vie psychique, d’autre part,
certains rapports, en admettant que le déplaisir correspond à une
augmentation, le plaisir à une diminution de cette quantité d’énergie. Ces
rapports, nous ne les concevons pas sous la forme d’une simple corrélation
entre l’intensité des sensations et les modifications auxquelles on les
rattache, et encore moins pensons-nous (car toutes nos expériences de psycho-
physiologie s’y opposent) à la proportionnalité directe ; il est probable que
ce qui constitue le facteur décisif de la sensation, c’est le degré de
diminution ou d’augmentation de la quantité d’énergie dans une fraction de
temps donnée. Sous ce rapport, l’expérience pourrait nous fournir des données
utiles, mais le psychanalyste doit se garder de se risquer dans ces problèmes,
tant qu’il n’aura pas à sa disposition des observations certaines et définies,
susceptibles de le guider.
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