- EAN13
- 9782402015288
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Confrérie Castille)
- Date de publication
- 1992
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
En 1920, Maddy Degen est victime d’une épidémie de poliomyélite qui sévit en
Algérie. Elle restera paralysée à vie. Conduite par sa mère à Tunis pour y
être soignée, elle y poursuit avec courage ses études et obtient une licence
de lettres et un Diplôme d’Études supérieures. Elle y connaît les vicissitudes
de notre histoire récente : premiers troubles en Tunisie, pogrom à Constantine
; en Europe, Hitler en 1933 ; le 6 février 1934 et le Front Populaire en
France en 1936 ; la guerre d’Espagne et, en 1939, la guerre contre
l’Allemagne. Elle abandonne alors ses travaux personnels de recherche
archéologique pour remplacer, au lycée Carnot, un professeur d’histoire et
géographie mobilisé. En 1942, elle entre à l’Institution Émilie à Vialar pour
assurer les classes de Français dans l’attente du professeur titulaire. Ce
furent les Allemands qui arrivèrent et ne furent délogés qu’après six mois de
la dure et glorieuse Campagne de Tunisie, livrée par l’Armée française et les
Alliés. Depuis l’indépendance de la Tunisie en 1957, M. Degen avait décidé de
partir. Elle quitte « Émilie » de Vialar en 1960 et rentre à La Calle dans la
maison familiale « Le Bastion ». Après l’indépendance de l’Algérie, comme
d’autres enseignants, elle accepte d’assurer les cours de français au lycée
Mercier de Bône, mais refuse de renouveler son contrat. En 1966, elle rentre
en France. Ne pouvant se détacher complètement du pays tant aimé, de ses
racines, elle revient à La Calle, chaque été, jusqu’en 1976. Elle fixe avec
émotion le souvenir du Bastion et, par-delà la piété filiale, elle nous
dévoile ainsi une part importante et méconnue de notre histoire.
Algérie. Elle restera paralysée à vie. Conduite par sa mère à Tunis pour y
être soignée, elle y poursuit avec courage ses études et obtient une licence
de lettres et un Diplôme d’Études supérieures. Elle y connaît les vicissitudes
de notre histoire récente : premiers troubles en Tunisie, pogrom à Constantine
; en Europe, Hitler en 1933 ; le 6 février 1934 et le Front Populaire en
France en 1936 ; la guerre d’Espagne et, en 1939, la guerre contre
l’Allemagne. Elle abandonne alors ses travaux personnels de recherche
archéologique pour remplacer, au lycée Carnot, un professeur d’histoire et
géographie mobilisé. En 1942, elle entre à l’Institution Émilie à Vialar pour
assurer les classes de Français dans l’attente du professeur titulaire. Ce
furent les Allemands qui arrivèrent et ne furent délogés qu’après six mois de
la dure et glorieuse Campagne de Tunisie, livrée par l’Armée française et les
Alliés. Depuis l’indépendance de la Tunisie en 1957, M. Degen avait décidé de
partir. Elle quitte « Émilie » de Vialar en 1960 et rentre à La Calle dans la
maison familiale « Le Bastion ». Après l’indépendance de l’Algérie, comme
d’autres enseignants, elle accepte d’assurer les cours de français au lycée
Mercier de Bône, mais refuse de renouveler son contrat. En 1966, elle rentre
en France. Ne pouvant se détacher complètement du pays tant aimé, de ses
racines, elle revient à La Calle, chaque été, jusqu’en 1976. Elle fixe avec
émotion le souvenir du Bastion et, par-delà la piété filiale, elle nous
dévoile ainsi une part importante et méconnue de notre histoire.
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