- EAN13
- 9782402032445
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Clancier - Guénaud)
- Date de publication
- 31/12/1983
- Collection
- Mémoire pour demain
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Un capitalisme idéal
Bernard Marrey
FeniXX réédition numérique (Clancier - Guénaud)
Mémoire pour demain
Livre numérique
Menier ! Pour plusieurs générations de Français, le nom seul évoque le «
quatre-heures », la récréation, la récompense, le chocolat. Dans les plus
petits villages, la fillette à grande natte inscrivait Menier sur les murs.
Dans les villes, les kiosques étaient Menier ; dans les gares et le métro, les
premiers distributeurs de friandises étaient Menier. Hors de toute idéologie,
les Menier bâtirent en trois générations une organisation économique et
sociale « idéale ». En moins de vingt ans, le trust fut édifié, depuis la
plantation de cacaoyers au Nicaragua jusqu’à la fabrication du chocolat à
Noisiel (Seine & Marne) en passant par la flotte de trois-mâts. Opposé à tout
étatisme, Emile Menier défendit les communards, s’opposa aux impôts sur la
consommation, à l’octroi, aux douanes, et se fit le propagandiste de l’impôt
sur le capital. Conscient de ses responsabilités, il mit en place une
politique sociale avancée, sans paternalisme. Mécène envers la science, il fut
à la pointe du progrès dans la fabrication du chocolat bien sûr, mais aussi du
caoutchouc, de l’agriculture, de l’énergie hydraulique, de l’électricité, de
l’urbanisme… Représentants d’une époque où le capitalisme était progressiste
et conquérant dans tous les domaines, ils sont des témoins exceptionnels qui
remettent en cause la vision simpliste que nous avons du XIXe siècle.
quatre-heures », la récréation, la récompense, le chocolat. Dans les plus
petits villages, la fillette à grande natte inscrivait Menier sur les murs.
Dans les villes, les kiosques étaient Menier ; dans les gares et le métro, les
premiers distributeurs de friandises étaient Menier. Hors de toute idéologie,
les Menier bâtirent en trois générations une organisation économique et
sociale « idéale ». En moins de vingt ans, le trust fut édifié, depuis la
plantation de cacaoyers au Nicaragua jusqu’à la fabrication du chocolat à
Noisiel (Seine & Marne) en passant par la flotte de trois-mâts. Opposé à tout
étatisme, Emile Menier défendit les communards, s’opposa aux impôts sur la
consommation, à l’octroi, aux douanes, et se fit le propagandiste de l’impôt
sur le capital. Conscient de ses responsabilités, il mit en place une
politique sociale avancée, sans paternalisme. Mécène envers la science, il fut
à la pointe du progrès dans la fabrication du chocolat bien sûr, mais aussi du
caoutchouc, de l’agriculture, de l’énergie hydraulique, de l’électricité, de
l’urbanisme… Représentants d’une époque où le capitalisme était progressiste
et conquérant dans tous les domaines, ils sont des témoins exceptionnels qui
remettent en cause la vision simpliste que nous avons du XIXe siècle.
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