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Demokratia et Aristokratia, à propos de Caius Gracchus : Mots grecs et réalités romaines
EAN13
9782402038638
Éditeur
FeniXX rédition numérique (Publications de la Sorbonne)
Date de publication
Collection
Publications de la Sorbonne
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Demokratia et Aristokratia, à propos de Caius Gracchus : Mots grecs et réalités romaines

FeniXX rédition numérique (Publications de la Sorbonne)

Publications de la Sorbonne

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402038638
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    6.99

  • Aide EAN13 : 9782402371964
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    6.99
La composition de cet ouvrage, le second publié par l’E.R.A. 757 du CNRS
s’explique de manière très logique : un premier chapitre (par C. Nicolet)
traite de Polybe et la constitution de Rome. Un second (par C. Nicolet
également) recherche quelques témoignages précis de la polémique politique au
IIe siècle. Il est suivi d’un appendice (dû à J.-L. Ferrary) sur deux
fragments attribués à Fannius. La troisième étude (par P. Botteri et M.
Raskolnikoff), partant plus spécialement du texte de Diodore, traite plus
largement des notions d’aristocratie et de démocratie dans la pensée politique
romaine. Le quatrième chapitre (par J.-M. David) concerne un problème
particulier, mais essentiel : le rapport entre les types d’éloquence
(eloquentia popularis) et l’action politique. Enfin, M. Raskolnikoff montre en
conclusion, dans un exposé de type historiographique, comment ces concepts
véhiculés par les sources anciennes ont été interprétés — de manière toujours
très significative, au second degré du moins — par les modernes. Telle est
donc l’expérience que nous tentons, encouragés par les progrès récents de la
philologie et de l’histoire dans ces trois domaines. Il ne s’agit pas, encore
une fois, de tenter de dégager des faits ou des structures historiques «
objectives ». Il s’agit d’étudier des mots, et, derrière des mots, des idées,
des polémiques, des traditions. La confrontation éventuelle de cette étude
d’un « discours » avec des réalités sera bien entendu nécessaire, et elle a
d’ailleurs toujours été présente à notre esprit, puisque nous sommes des
historiens. Mais il nous a paru de bonne méthode d’essayer d’abord de saisir
les structures, les éventuelles contradictions et la signification réelle du «
discours » en lui-même. L’histoire ancienne est inséparable de la philologie.
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