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Du couteau à la plume : Le Suicide dans la littérature anglaise de la Renaissance (1580-1625)
EAN13
9782402039161
Éditeur
FeniXX réédition numérique (L'Hermès)
Date de publication
Collection
Les Hommes et les lettres
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Du couteau à la plume : Le Suicide dans la littérature anglaise de la Renaissance (1580-1625)

FeniXX réédition numérique (L'Hermès)

Les Hommes et les lettres

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402039161
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    10.99

  • Aide EAN13 : 9782402372497
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    10.99
On ne saurait parler sérieusement du suicide dans la littérature anglaise de
la Renaissance en l’isolant des réalités historiques. C’est pourquoi l’auteur
s’est efforcé de le replacer dans un cadre beaucoup plus large. Après avoir
rappelé les conceptions d’aujourd’hui, il analyse celles qui ont prévalu avant
la Renaissance, de façon à établir des perspectives. Puis il examine les
idées, tant en Europe qu’en Grande-Bretagne, du début du XVIe siècle à la fin
du XVIIe. Ces idées ne changent guère, les novateurs restent isolés. Quant à
la pratique, il ne semble pas que l’on se soit tué beaucoup plus à la
Renaissance qu’auparavant. Au contraire, les suicides se multiplient dans la
littérature anglaise. On commence par accumuler des matériaux, pris dans
l’Antiquité, dans les nouvelles et dans le théâtre médiéval. Les grands
auteurs dépeignent le suicide, notamment Sidney et Spenser. Mais le suicide se
concentre surtout au théâtre, comme chez Kyd et chez Marlowe. Shakespeare
occupe le centre de cette étude. Le suicide est dans son œuvre une conduite
humaine dont le sens est mis en lumière : accomplissement pour Roméo et
Juliette, apothéose pour Antoine et Cléopâtre, autopunition pour Othello.
Shakespeare rappelle Montaigne : il manifeste pour le suicide la plus grande
compréhension et la plus grande lucidité critique. Dans le théâtre jacobéen, à
une prolifération du suicide correspond un certain affadissement. Finalement,
le suicide est d’abord un moyen. Il sert souvent à exprimer un enseignement.
Il révèle aussi un mécontentement mal défini. Il manifeste un phénomène de
catharsis : chez l’auteur, il peut empêcher un geste fatal, chez le spectateur
il libère des tendances normalement refoulées. La littérature exerce ainsi une
fonction de prévention.
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