- EAN13
- 9782402140379
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Fayard)
- Date de publication
- 1984
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Face à un mur dont le papier de tapisserie, avec ses roses prétentieuses et
leur disposition compliquée, tour à tour l’excite et le déprime, un vieil
homme va mourir. Philosophe et sarcastique, il domine sa misère et envisage la
mort avec sérénité. Pourtant les ruminations sur son passé, seuls déplacements
permis, lui laissent une accablante impression d’échec. Tous les éléments de
sa vie qu’il évoque avec intensité - sa femme absente, la mutilation qui au
premier jour de la guerre a fait de lui un être en marge, ses amours anciennes
étouffées par un stupide héroïsme, une carrière universitaire sans
signification autre que la lutte contre l’ennui - font naître en lui la même
amertume : ratée, sa vie n’a aucun sens. Et cependant, au cours de ce dernier
week-end, il va découvrir l’amitié, la tendresse, retrouver l’amour et la
paix. Un jeune étudiant en médecine qui veille sur lui est au centre de cette
effervescence inattendue. Non seulement ses confidences sur ses amours ou sur
le mystère de sa naissance et de son identité vont obliger le passé à faire
passionnément irruption dans la chambre du vieil homme, mais encore, en
mettant bout à bout les bribes de connaissance qu’il tire de sa mémoire et les
révélations fragmentaires du garçon, le vieillard comprend enfin comment se
rattachent entre les êtres des fils jusque-là épars. Mieux : le moribond qu’il
est va pouvoir commander au destin, faire avancer les choses jusqu’à un point
de non-retour, disposer de soi et d’autrui. Avant la nuit qui sera noire, les
clartés de ce crépuscule sont presque celles d’une aurore.
leur disposition compliquée, tour à tour l’excite et le déprime, un vieil
homme va mourir. Philosophe et sarcastique, il domine sa misère et envisage la
mort avec sérénité. Pourtant les ruminations sur son passé, seuls déplacements
permis, lui laissent une accablante impression d’échec. Tous les éléments de
sa vie qu’il évoque avec intensité - sa femme absente, la mutilation qui au
premier jour de la guerre a fait de lui un être en marge, ses amours anciennes
étouffées par un stupide héroïsme, une carrière universitaire sans
signification autre que la lutte contre l’ennui - font naître en lui la même
amertume : ratée, sa vie n’a aucun sens. Et cependant, au cours de ce dernier
week-end, il va découvrir l’amitié, la tendresse, retrouver l’amour et la
paix. Un jeune étudiant en médecine qui veille sur lui est au centre de cette
effervescence inattendue. Non seulement ses confidences sur ses amours ou sur
le mystère de sa naissance et de son identité vont obliger le passé à faire
passionnément irruption dans la chambre du vieil homme, mais encore, en
mettant bout à bout les bribes de connaissance qu’il tire de sa mémoire et les
révélations fragmentaires du garçon, le vieillard comprend enfin comment se
rattachent entre les êtres des fils jusque-là épars. Mieux : le moribond qu’il
est va pouvoir commander au destin, faire avancer les choses jusqu’à un point
de non-retour, disposer de soi et d’autrui. Avant la nuit qui sera noire, les
clartés de ce crépuscule sont presque celles d’une aurore.
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