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Camille Benso, comte de Cavour : artisan de l'Unité italienne
EAN13
9782402180191
Éditeur
FeniXX réédition numérique (D. Guéniot)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Camille Benso, comte de Cavour : artisan de l'Unité italienne

FeniXX réédition numérique (D. Guéniot)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402180191
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.49

  • Aide EAN13 : 9782402513524
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.49
Camille Benso, comte de Cavour, avant de devenir l’homme d’État ardent et
habile promoteur des glorieux événements auxquels l’Italie doit son
indépendance et son unité, sous le sceptre de Victor-Emmanuel, avait voyagé en
France et en Angleterre ; il y avait étudié l’organisation financière et
industrielle ; il avait pénétré l’esprit et le mécanisme des institutions
anglaises. Aussi, quand il arrive au pouvoir, est-il formé, préparé aux
secrets de la politique, aux difficultés du gouvernement, aux luttes de la
parole. Camille est gai, spirituel, impétueux, facilement irritable, mais vite
apaisé. Il ignore la morgue. Très tôt, il eut conscience de sa valeur et il
fut souvent au désespoir de voir ses facultés inutilisées. Il chercha le
pouvoir, non par ambition personnelle, mais pour faire la grandeur de son
pays. Par degrés, il eut la vision de l’Italie unifiée, comme le voyageur qui,
gravissant la montagne, découvre peu à peu des horizons plus vastes. Il eut la
chance de trouver en Napoléon III un homme prévenu en sa faveur, dont les
tendances allaient au-delà des siennes, et d’être compris et appuyé par le Roi
Victor Emmanuel II. Dix ans lui suffiront pour amener le triomphe simultané de
son système économique et de son principe politique parfaitement déterminé,
grâce à ses qualités de tacticien consommé, modéré mais ferme et audacieux.
Épuisé par le travail, il ne verra pas la réalisation totale du projet qui
avait occupé sa pensée : l’Unité italienne sous le sceptre constitutionnel. Ce
grand homme d’État fut l’un des plus grands de son temps — sinon le plus grand
—. L’Italie lui doit d’être une grande nation.
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