- EAN13
- 9782490596850
- Éditeur
- Presses Universitaires Indianocéaniques
- Date de publication
- 15/09/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Afro-Amérique latine : diaspora, représentations et résistances identitaires dans les sociétés (post)coloniales
Christine Orobitg, Camila Arêas, Mónica Cárdenas-Moreno, Andrea Leiva-Espitia
Presses Universitaires Indianocéaniques
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Aide EAN13 : 9782490596850
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Les articles rassemblés ici s’articulent autour de trois notions. La première
est celle de « diaspora africaine », pour signifier les déplacements forcés
dans le contexte de la traite négrière pendant la domination coloniale
ibérique en Amérique. La notion de « diaspora » nous invite également à
réfléchir aux déplacements des populations asservies afin d’échapper au
système colonial. Ensuite, la littérature, les arts visuels et audiovisuels
des populations sont pensés en tant que représentations esthétiques d’un fait
individuel ou familial avec une connotation sociale et politique. En
s’intéressant à la notion clef de « représentation », cette publication se
donne également pour but d’analyser les productions artistiques des
populations afro-américaines à partir du XIXe siècle, c’est-à-dire la période
des indépendances en Amérique latine et de l’abolition de l’esclavage. Dans ce
contexte, les arts problématisent les nouveaux rôles et statuts des
populations afro latino-américaines à l’intérieur des nouvelles républiques. À
partir de la seconde moitié du XXe, cette représentation aborde des univers
complexes qui montrent différents aspects de la résistance : les productions
artistiques explorent alors les stratégies mises en place par des groupes
sociaux marginaux, révèlent ou mettent à l’honneur les mythologies d’origine
africaine ou les savoirs des femmes afrodescendantes. Nous comprenons donc la
« résistance » non seulement comme la force physique et symbolique qui permet
à des individus ou à une population de se tenir debout au sein d’un système
d’exploitation et de marginalisation, mais aussi comme l’élan artistique et
créatif qui montre ces situations de domination, les dénonce et les subvertit.
est celle de « diaspora africaine », pour signifier les déplacements forcés
dans le contexte de la traite négrière pendant la domination coloniale
ibérique en Amérique. La notion de « diaspora » nous invite également à
réfléchir aux déplacements des populations asservies afin d’échapper au
système colonial. Ensuite, la littérature, les arts visuels et audiovisuels
des populations sont pensés en tant que représentations esthétiques d’un fait
individuel ou familial avec une connotation sociale et politique. En
s’intéressant à la notion clef de « représentation », cette publication se
donne également pour but d’analyser les productions artistiques des
populations afro-américaines à partir du XIXe siècle, c’est-à-dire la période
des indépendances en Amérique latine et de l’abolition de l’esclavage. Dans ce
contexte, les arts problématisent les nouveaux rôles et statuts des
populations afro latino-américaines à l’intérieur des nouvelles républiques. À
partir de la seconde moitié du XXe, cette représentation aborde des univers
complexes qui montrent différents aspects de la résistance : les productions
artistiques explorent alors les stratégies mises en place par des groupes
sociaux marginaux, révèlent ou mettent à l’honneur les mythologies d’origine
africaine ou les savoirs des femmes afrodescendantes. Nous comprenons donc la
« résistance » non seulement comme la force physique et symbolique qui permet
à des individus ou à une population de se tenir debout au sein d’un système
d’exploitation et de marginalisation, mais aussi comme l’élan artistique et
créatif qui montre ces situations de domination, les dénonce et les subvertit.
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