- EAN13
- 9782600311281
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 06/2008
- Collection
- Histoire des Idées et Critique Littéraire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La Chair de l'idée : poétique de l'allégorie dans les "Rougon-Macquart"
Eléonore Reverzy
Droz
Histoire des Idées et Critique Littéraire
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-
Aide EAN13 : 9782600311281
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Parce qu’elle offre un plaisir littéral, celui de la fable, et promet en même
temps un sens dissimulé sous la séduisante enveloppe du récit, l’allégorie
prend place au plus près des formes romanesques. De fait, elle ne doit pas
être entendue seulement sur le plan stylistique, mais comme une figure qui
structure en profondeur Les Rougon-Macquart et sollicite ainsi le lecteur.
Eléonore Reverzy montre en effet comment Zola se bat avec l’idée ou plus
exactement avec les formes qu’il choisit pour en concrétiser la mise en
intrigue. La question de la clarté s’avérant particulièrement riche
d’implications pour l’esthétique naturaliste, l’allégorie est interrogée ici
comme facteur de lisibilité. Et là où le romancier déclare que ses personnages
«racontent le second Empire, à l'aide de leurs drames individuels», La Chair
de l'idée expose la manière dont la construction allégorique se déploie dans
divers champs : l’histoire, dont l’écriture motive les grands déplacements
analogiques, la philosophie ou l’éthique zolienne qui justifient le recours à
de multiples procédés d’incarnation, enfin la représentation de la création
artistique. Aussi, est-ce un roman « pensif » que cet essai fait le pari de
lire dans Les Rougon-Macquart.
temps un sens dissimulé sous la séduisante enveloppe du récit, l’allégorie
prend place au plus près des formes romanesques. De fait, elle ne doit pas
être entendue seulement sur le plan stylistique, mais comme une figure qui
structure en profondeur Les Rougon-Macquart et sollicite ainsi le lecteur.
Eléonore Reverzy montre en effet comment Zola se bat avec l’idée ou plus
exactement avec les formes qu’il choisit pour en concrétiser la mise en
intrigue. La question de la clarté s’avérant particulièrement riche
d’implications pour l’esthétique naturaliste, l’allégorie est interrogée ici
comme facteur de lisibilité. Et là où le romancier déclare que ses personnages
«racontent le second Empire, à l'aide de leurs drames individuels», La Chair
de l'idée expose la manière dont la construction allégorique se déploie dans
divers champs : l’histoire, dont l’écriture motive les grands déplacements
analogiques, la philosophie ou l’éthique zolienne qui justifient le recours à
de multiples procédés d’incarnation, enfin la représentation de la création
artistique. Aussi, est-ce un roman « pensif » que cet essai fait le pari de
lire dans Les Rougon-Macquart.
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