- EAN13
- 9782713231599
- Éditeur
- Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales
- Date de publication
- 13/05/2019
- Collection
- Cas de figure
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Fin d'un monde ouvrier
Liévin, 1974
Marion Fontaine
Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales
Cas de figure
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782713231599
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11.99
Liévin, 27 décembre 1974, 42 morts. L'une des catastrophes minières les plus
meurtrières de l'après-guerre vient de se produire, l'une des dernières aussi.
Les vieux mythes du mineur-martyr et de la mine infernale ressurgissent.
L'événement n'est pas seulement ce rappel au XIXe siècle, il porte la trace
des « années 68 » finissantes ; il donne lieu à des mobilisations d'un nouveau
type. Entrent en scène de nouvelles figures appelées à un bel avenir : celles
de la victime ou du « petit juge » luttant contre les élites minières. La
catastrophe s'inscrit dans ce moment de basculement, entre la fin des « Trente
Glorieuses » et l'entrée dans la « crise ». Pour cerner quelques aspects de ce
basculement, l'auteur interroge sous l'angle de l'histoire sociale et
politique le processus de désindustrialisation ; elle tente de percer à jour
cet instant où le mythe ouvrier, autant que la classe ouvrière perdent de leur
évidence et où la société industrielle, dans les faits et dans les images qui
s'y attachent, amorce une mutation sans précédent.
meurtrières de l'après-guerre vient de se produire, l'une des dernières aussi.
Les vieux mythes du mineur-martyr et de la mine infernale ressurgissent.
L'événement n'est pas seulement ce rappel au XIXe siècle, il porte la trace
des « années 68 » finissantes ; il donne lieu à des mobilisations d'un nouveau
type. Entrent en scène de nouvelles figures appelées à un bel avenir : celles
de la victime ou du « petit juge » luttant contre les élites minières. La
catastrophe s'inscrit dans ce moment de basculement, entre la fin des « Trente
Glorieuses » et l'entrée dans la « crise ». Pour cerner quelques aspects de ce
basculement, l'auteur interroge sous l'angle de l'histoire sociale et
politique le processus de désindustrialisation ; elle tente de percer à jour
cet instant où le mythe ouvrier, autant que la classe ouvrière perdent de leur
évidence et où la société industrielle, dans les faits et dans les images qui
s'y attachent, amorce une mutation sans précédent.
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