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Les Grandes Manœuvres industrielles
EAN13
9782714463333
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Belfond)
Date de publication
Collection
Belfond/Documents
Langue
français
Langue d'origine
français
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Les Grandes Manœuvres industrielles

FeniXX réédition numérique (Belfond)

Belfond/Documents

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782714463333
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.99

  • Aide EAN13 : 9782714463340
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.99
Après avoir manqué, il y a dix ans, le virage du magnétoscope, Thomson
envisage, à la fin des années 70, une alliance avec les Japonais, accueillie
sans enthousiasme à l'époque par les autorités. Après 1981, le nouveau
gouvernement signifie clairement à l'entreprise, qui vient d'être
nationalisée, son refus. Moins de trois ans plus tard l'accord est signé. Avec
le soutien des pouvoirs publics. Pourquoi ? Au début des années 60, les
Américains refusent de livrer à la France un ordinateur qui aurait pu avoir
des applications militaires. C'est cet affront qui donnera naissance au
dessein gaulliste de construire une grande industrie informatique nationale.
Pourtant, en dépit des efforts, des crédits et des bonnes intentions, ce
secteur est aujourd'hui dans une situation plus dramatique que jamais.
Pourquoi ? C'est ce qu'explique, à travers de nombreux récits pris sur le vif
où les rebondissements relèvent quelquefois plus des vaudevilles que de la
stratégie, ce livre sur les grandes manœuvres dans l'industrie sous la Ve
République. De Saint-Gobain à Rhône- Poulenc, de Péchiney à Elf- Aquitaine,
les occasions de mariages, de brouilles et de divorces entre les groupes ne
manquent pas et n'ont pas manqué, que ce soit dans la chimie ou le pétrole ou
les télécommunications. On y découvre des hommes politiques et des hauts
fonctionnaires obsédés par le principe de l'indépendance nationale et qui
jouent à un super-Monopoly avec les entreprises sur lesquelles ils exercent
une tutelle ou un pouvoir. En face, les managers se prennent pour Clausevitz.
Cohen et Bauer projettent une lumière crue et souvent iconoclaste sur les
politiques industrielles et les stratégies d'entreprise, et nous dévoilent ce
que nous pressentions : l'État, empêtré dans les guérillas que se livrent ses
grands corps, ses ministères et ses entreprises, est aujourd'hui frappé
d'impuissance, parce que prisonnier de logiques et de principes trop souvent
étrangers aux réalités économiques.
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