- EAN13
- 9782724621778
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 30/11/2017
- Collection
- Académique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La Banque d'Angleterre
Une marche erratique vers l'indépendance 1977-2007
Sylviane DE SAINT SEINE
Presses de Sciences Po
Académique
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782724621778
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
26.99
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L'indépendance des banques centrales, qui s'est imposée durant le dernier
quart du xxe siècle dans la plupart des pays occidentaux, a été longue à se
concrétiser au Royaume-Uni. L’un des plus anciens et prestigieux instituts
d’émission du monde, la Banque d’Angleterre, ne s’est vu reconnaître qu’en
1997 le droit de mener la politique monétaire à l’abri des ingérences
ouvernementales. Privilégier la lutte contre l’inflation plutôt que celle
contre le chômage n’allait pas de soi dans la mère-patrie du keynésianisme.
Plus difficile encore était de s’en prendre au « modèle de Westminster »,
fondé sur la suprématie du Parlement, et de confier à une agence de
technocrates non élus un levier clé de la politique économique. Sylviane de
Saint Seine a observé de près ce cheminement, ponctué d’expérimentations et de
spectaculaires volte-face, vers l’une des réformes institutionnelles les plus
importantes de l’après-guerre au Royaume-Uni. Au travers de la transformation
de la « vieille dame de Threadneedle Street », elle fait revivre
l’aggiornamento qu’a connu le système politique et économique britannique,
avec ses acteurs, ses temps forts, son arrière-plan intellectuel. Elle révèle
aussi les influences étrangères – en particulier celle d’Alan Greenspan et de
la Federal Reserve américaine – qui se sont alors exercées sur le personnel
politique britannique.
quart du xxe siècle dans la plupart des pays occidentaux, a été longue à se
concrétiser au Royaume-Uni. L’un des plus anciens et prestigieux instituts
d’émission du monde, la Banque d’Angleterre, ne s’est vu reconnaître qu’en
1997 le droit de mener la politique monétaire à l’abri des ingérences
ouvernementales. Privilégier la lutte contre l’inflation plutôt que celle
contre le chômage n’allait pas de soi dans la mère-patrie du keynésianisme.
Plus difficile encore était de s’en prendre au « modèle de Westminster »,
fondé sur la suprématie du Parlement, et de confier à une agence de
technocrates non élus un levier clé de la politique économique. Sylviane de
Saint Seine a observé de près ce cheminement, ponctué d’expérimentations et de
spectaculaires volte-face, vers l’une des réformes institutionnelles les plus
importantes de l’après-guerre au Royaume-Uni. Au travers de la transformation
de la « vieille dame de Threadneedle Street », elle fait revivre
l’aggiornamento qu’a connu le système politique et économique britannique,
avec ses acteurs, ses temps forts, son arrière-plan intellectuel. Elle révèle
aussi les influences étrangères – en particulier celle d’Alan Greenspan et de
la Federal Reserve américaine – qui se sont alors exercées sur le personnel
politique britannique.
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