- EAN13
- 9782728808656
- Éditeur
- Rue d'Ulm
- Date de publication
- 10/05/2024
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782728808656
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
12.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Rue d'Ulm 22,00
La dispute de l’ornement que nous ont rendue familière les travaux de
l’historien de l’art Aloïs Riegl et le célèbre pamphlet d’Adolf Loos, tout
comme les prises de positions des artistes du modernisme et du minimal art,
s’inscrit dans une histoire longue. Les Concepts préliminaires à une théorie
des ornements de Karl Philip Moritz, publiés en 1793, en constituent une étape
décisive. Moritz choisit l’enquête empirique et la description pour construire
une théorie des ornements grâce à l’étude des motifs et la connaissance des
productions qu’un long voyage en Italie et l’observation des demeures
berlinoises lui ont procurées. Il fait des ornements une pièce indispensable
de l’esthétique telle qu’elle se conçoit à l’époque des Lumières. À l’opposé
de l’allégorie, les ornements sont des formes libres qui n’imitent rien, qui
n’ont pas de signification. Ils renvoient, dans le cadre d’une définition du
beau, à la dimension anthropologique du besoin d’art et contribuent à la
promotion de l’imagination. Conçu dans le contexte de l’Académie des arts de
Berlin, ce texte a un rôle éducatif ; il remplit aussi une fonction politique,
à l’heure d’une industrialisation croissante des arts appliqués autour de
1800.
l’historien de l’art Aloïs Riegl et le célèbre pamphlet d’Adolf Loos, tout
comme les prises de positions des artistes du modernisme et du minimal art,
s’inscrit dans une histoire longue. Les Concepts préliminaires à une théorie
des ornements de Karl Philip Moritz, publiés en 1793, en constituent une étape
décisive. Moritz choisit l’enquête empirique et la description pour construire
une théorie des ornements grâce à l’étude des motifs et la connaissance des
productions qu’un long voyage en Italie et l’observation des demeures
berlinoises lui ont procurées. Il fait des ornements une pièce indispensable
de l’esthétique telle qu’elle se conçoit à l’époque des Lumières. À l’opposé
de l’allégorie, les ornements sont des formes libres qui n’imitent rien, qui
n’ont pas de signification. Ils renvoient, dans le cadre d’une définition du
beau, à la dimension anthropologique du besoin d’art et contribuent à la
promotion de l’imagination. Conçu dans le contexte de l’Académie des arts de
Berlin, ce texte a un rôle éducatif ; il remplit aussi une fonction politique,
à l’heure d’une industrialisation croissante des arts appliqués autour de
1800.
S'identifier pour envoyer des commentaires.