- EAN13
- 9782728837861
- Éditeur
- Rue d'Ulm
- Date de publication
- 13/10/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782728837861
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À partir d’une discussion sur le marché européen des droits d’émission de gaz
à effet de serre et sur la défunte taxe carbone à la française, cet opuscule
examine les questions de politique climatique sous tous leurs aspects. Il
revient longuement sur la question cruciale des instruments : taxe ou marché
de droits, exemptions pour faciliter une transition douce, ajustements aux
frontières. Ce faisant, il souligne les enseignements tirés du savoir
économique comme les contraintes posées par l’économie politique (la lucidité
limitée dont témoigne le récent avis du Conseil constitutionnel sur la taxe
carbone, le lobbying pour la gratuité des quotas…).
La conception de l’architecture internationale est, elle, dominée par deux
questions essentielles : les effets du dispositif sur les prix des
combustibles fossiles ; la nécessaire intégration des pays en développement,
qui pour être généreuse doit renoncer à l’angélisme. Car l’accumulation
d’initiatives locales ne peut être suffisante pour éviter un dépassement
rapide du plafond de CO2 défini par les climatologues, alors que l’échec de
Copenhague illustre les obstacles politiques à un accord global efficace.
Roger Guesnerie propose des voies pour surmonter ces blocages et concevoir
ainsi une Realpolitik climatique globale.
à effet de serre et sur la défunte taxe carbone à la française, cet opuscule
examine les questions de politique climatique sous tous leurs aspects. Il
revient longuement sur la question cruciale des instruments : taxe ou marché
de droits, exemptions pour faciliter une transition douce, ajustements aux
frontières. Ce faisant, il souligne les enseignements tirés du savoir
économique comme les contraintes posées par l’économie politique (la lucidité
limitée dont témoigne le récent avis du Conseil constitutionnel sur la taxe
carbone, le lobbying pour la gratuité des quotas…).
La conception de l’architecture internationale est, elle, dominée par deux
questions essentielles : les effets du dispositif sur les prix des
combustibles fossiles ; la nécessaire intégration des pays en développement,
qui pour être généreuse doit renoncer à l’angélisme. Car l’accumulation
d’initiatives locales ne peut être suffisante pour éviter un dépassement
rapide du plafond de CO2 défini par les climatologues, alors que l’échec de
Copenhague illustre les obstacles politiques à un accord global efficace.
Roger Guesnerie propose des voies pour surmonter ces blocages et concevoir
ainsi une Realpolitik climatique globale.
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