- EAN13
- 9782735123872
- Éditeur
- Éditions de la Maison des sciences de l’homme
- Date de publication
- 10/08/2017
- Collection
- Le (bien) commun
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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« Le rap, ça vient d’ici ! »
Musiques, pouvoir et identités dans le Gabon contemporain
Alice Aterianus-Owanga
Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Le (bien) commun
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782735123872
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Depuis la fin des années 1980, le rap est devenu, au Gabon comme dans d’autres
États du continent africain, le levier de constructions identitaires, de
reconfigurations des rapports au politique et de transformations culturelles
majeures. À l’inverse des discours abordant ce genre musical globalisé comme
emblème de l’« occidentalisation » ou de l’homogénéisation culturelle,
l’appropriation du rap a donné lieu, à Libreville, à des formes variées de
réinventions de particularismes et de revendications de la localité, se
déclinant dans le registre du genre, du religieux, du rapport à la nation, à
l’ethnicité ou à l’africanité. Née d’une immersion de plus de huit années
dans les réseaux du hip-hop gabonais et africain, l’ethnographie multisituée
proposée dans cet ouvrage éclaire les entrelacements des pratiques musicales,
des dynamiques identitaires et des rapports au pouvoir, en décrivant comment
les rappeurs du Gabon se sont progressivement imposés comme des acteurs
politiques majeurs d’un régime semi-autoritaire en mutation. Par le biais de
l’anthropologie des pratiques musicales, cet ouvrage offre un axe de
compréhension novateur à propos de l’histoire politique et culturelle du
Gabon, et des scènes musicales qui contribuent à mettre en mouvement les
villes africaines contemporaines.
États du continent africain, le levier de constructions identitaires, de
reconfigurations des rapports au politique et de transformations culturelles
majeures. À l’inverse des discours abordant ce genre musical globalisé comme
emblème de l’« occidentalisation » ou de l’homogénéisation culturelle,
l’appropriation du rap a donné lieu, à Libreville, à des formes variées de
réinventions de particularismes et de revendications de la localité, se
déclinant dans le registre du genre, du religieux, du rapport à la nation, à
l’ethnicité ou à l’africanité. Née d’une immersion de plus de huit années
dans les réseaux du hip-hop gabonais et africain, l’ethnographie multisituée
proposée dans cet ouvrage éclaire les entrelacements des pratiques musicales,
des dynamiques identitaires et des rapports au pouvoir, en décrivant comment
les rappeurs du Gabon se sont progressivement imposés comme des acteurs
politiques majeurs d’un régime semi-autoritaire en mutation. Par le biais de
l’anthropologie des pratiques musicales, cet ouvrage offre un axe de
compréhension novateur à propos de l’histoire politique et culturelle du
Gabon, et des scènes musicales qui contribuent à mettre en mouvement les
villes africaines contemporaines.
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