- EAN13
- 9782753596214
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 28/09/2023
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le soin des pauvres
Vocations féminines dans le Paris du XIXe siècle
Anne Jusseaume
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753596214
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Soigner les pauvres, telle est la vocation de milliers de jeunes femmes qui,
tout au long du xixe siècle, prennent le voile en France et concrétisent ainsi
un désir de vie religieuse et de service. Cet engagement ouvre aux femmes des
voies pour s’affirmer hors de la famille, dans l’espace public et le monde du
travail. Infirmières ou pharmaciennes, responsables de services d’hôpitaux et
d’hospices, ou gardes-malades à domicile, ce sont les « bonnes » sœurs du xixe
siècle. Figures de la charité, elles sont aussi les chevilles ouvrières du
système public de santé dont elles accompagnent la médicalisation. Dans une
société confrontée à une nouvelle pauvreté massive et alors que l’Église
catholique s’inquiète de la déchristianisation populaire, les sœurs soignantes
répondent aux attentes sociales et sanitaires, religieuses et morales de leur
temps. La laïcisation républicaine signe-t-elle leur disparition ? Rien n’est
moins sûr à en regarder leur présence dans Paris au début du xxe siècle.
S’appuyant sur de nombreuses archives des couvents et des institutions
hospitalières, cette enquête questionne la vocation des sœurs soignantes dans
leur quotidien auprès des pauvres de la capitale. Elle propose une histoire du
care qui éclaire les enjeux profanes et spirituels de la relation de soin.
tout au long du xixe siècle, prennent le voile en France et concrétisent ainsi
un désir de vie religieuse et de service. Cet engagement ouvre aux femmes des
voies pour s’affirmer hors de la famille, dans l’espace public et le monde du
travail. Infirmières ou pharmaciennes, responsables de services d’hôpitaux et
d’hospices, ou gardes-malades à domicile, ce sont les « bonnes » sœurs du xixe
siècle. Figures de la charité, elles sont aussi les chevilles ouvrières du
système public de santé dont elles accompagnent la médicalisation. Dans une
société confrontée à une nouvelle pauvreté massive et alors que l’Église
catholique s’inquiète de la déchristianisation populaire, les sœurs soignantes
répondent aux attentes sociales et sanitaires, religieuses et morales de leur
temps. La laïcisation républicaine signe-t-elle leur disparition ? Rien n’est
moins sûr à en regarder leur présence dans Paris au début du xxe siècle.
S’appuyant sur de nombreuses archives des couvents et des institutions
hospitalières, cette enquête questionne la vocation des sœurs soignantes dans
leur quotidien auprès des pauvres de la capitale. Elle propose une histoire du
care qui éclaire les enjeux profanes et spirituels de la relation de soin.
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