- EAN13
- 9782755505115
- Éditeur
- Fayard/Mille et une nuits
- Date de publication
- 26/09/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Argumenta dogmatica
Le Fiduciaire, suivi de Le Silence des mots
Pierre Legendre
Fayard/Mille et une nuits
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Aide EAN13 : 9782755505115
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Pierre Legendre, historien du droit et philosophe, s’attache, au-delà du cas
spécifique des sociétés occidentales, à cerner, nommer et décrire les
structures anthropologiques primordiales qui font la cohésion des groupes
humains en sociétés. De quoi est donc faite cette « colle », qui permet que
cela tient ensemble ? aime-t-il dire familièrement. Dans deux conférences
inédites, prononcées à l’automne 2011 et au printemps 2012, il revient à la
charge, et, met au jour ce soubassement qu’il nomme le Fiduciaire. Dans sa
première conférence, il explique pourquoi il importe de prendre ses distances
avec le concept occidental de « Religion », tout à fait usé, qui ne permet
plus de comprendre notre civilisation et nourrit les malentendus avec les
autres. Il donne les premiers « Éléments pour une théorie du Fiduciaire »,
terme juridique d’origine romaine qui désigne un montage triangulaire,
assurant le transfert d’un bien et mettant en jeu deux personnes engagées
vis-à-vis d’un garant. Une fois l’obstacle du mot religion levé, il peut faire
retour sur les figures du garant qui accompagnent depuis toujours l’humanité,
autour desquelles se constitue le lieu de la légitimité et se déploie le
théâtre de la parole. Car, les mots sont un « mode de présence qui ne se
discute pas » ; on a foi dans les mots ; « l’autorité des mots est fiduciaire
». Fonder l’autorité des mots est un enjeu fondamental. Dans la seconde,
intitulée « La politique, le droit. Le silence des mots », il revient sur la
manière dont l’Occident a posé et interprété la question « Qu’appelle-t-on
gouverner ? » : c’est toute notre histoire, que le reste du monde regarde avec
les lunettes de ses multiples traditions.
spécifique des sociétés occidentales, à cerner, nommer et décrire les
structures anthropologiques primordiales qui font la cohésion des groupes
humains en sociétés. De quoi est donc faite cette « colle », qui permet que
cela tient ensemble ? aime-t-il dire familièrement. Dans deux conférences
inédites, prononcées à l’automne 2011 et au printemps 2012, il revient à la
charge, et, met au jour ce soubassement qu’il nomme le Fiduciaire. Dans sa
première conférence, il explique pourquoi il importe de prendre ses distances
avec le concept occidental de « Religion », tout à fait usé, qui ne permet
plus de comprendre notre civilisation et nourrit les malentendus avec les
autres. Il donne les premiers « Éléments pour une théorie du Fiduciaire »,
terme juridique d’origine romaine qui désigne un montage triangulaire,
assurant le transfert d’un bien et mettant en jeu deux personnes engagées
vis-à-vis d’un garant. Une fois l’obstacle du mot religion levé, il peut faire
retour sur les figures du garant qui accompagnent depuis toujours l’humanité,
autour desquelles se constitue le lieu de la légitimité et se déploie le
théâtre de la parole. Car, les mots sont un « mode de présence qui ne se
discute pas » ; on a foi dans les mots ; « l’autorité des mots est fiduciaire
». Fonder l’autorité des mots est un enjeu fondamental. Dans la seconde,
intitulée « La politique, le droit. Le silence des mots », il revient sur la
manière dont l’Occident a posé et interprété la question « Qu’appelle-t-on
gouverner ? » : c’est toute notre histoire, que le reste du monde regarde avec
les lunettes de ses multiples traditions.
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