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Algérie - Les oubliés du 19 mars 1962
EAN13
9782809826289
Éditeur
Archipel
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Algérie - Les oubliés du 19 mars 1962

Archipel

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782809826289
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    15.99
La valise ou le cercueil S'il y avait une date à éviter pour célébrer la guerre d'Algérie, c'était bien le 19 mars. Pourtant, c'est elle qu'a adoptée la France en novembre 2012. Signés le 18 mars 1962, les Accords d'Evian, censés mettre fin à la guerre d'Algérie, prévoyaient, notamment, un cessez-le-feu le lendemain à 12 heures. Outre la fin des opérations militaires, les deux parties s'engageaient à « interdire tout recours aux actes de violence, collective ou individuelle. » Pourtant, les morts, civils comme soldats français, ont continué à tomber. Oubliés.Si, sur le papier, ces Accords stipulaient que les Algériens auraient les mêmes droits que les Français, que le libertés d'opinion, de religion, de langue seraient respectés. Il n'en sera rien. Plus d'un million de pieds-noirs n'ont d'autre choix que « la valise ou le cercueil ». Après le 19 mars 1962, massacres et enlèvements continuent de se multiplier pour les pousser au départ. Entre le 19 mars 1962 et le 5 juillet 1964, date du retour en métropole des derniers contingents, 593 soldats ont été tués ou enlevés en Algérie. Et bien que, conformément aux Accords d'Evian, les prisonniers algériens aient été libérés par la France, seule une petite dizaine l'a été par l'Algérie. De plus, près de 80 000 harkis ont été abandonnés par la France pour laquelle ils avaient combattu... et qui ont été exterminés par les nouveaux dirigeants algériens.Les Oubliés du 19 mars se comptent en dizaines de milliers. Retraçant dans une première partie l'accession du général de Gaulle et les étapes de ce grand gâchis, cet essai se dote de témoignages de proches d'oubliés qui évoquent les souvenirs à jamais tronqués de frères, pères, maris... Autant de récits qui témoignent d'une absence manifeste de volonté des gouvernements pour faire la lumière sur ces disparitions.
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