- EAN13
- 9782844507532
- Éditeur
- Ibis Rouge
- Date de publication
- 11/2004
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782844507532
-
Fichier PDF, avec DRM Adobe
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
13.99 -
Fichier PDF, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Ibis Rouge 20,00
Djembé a existé, comme ont existé les millions de noirs déportés vers les
Amériques, et comme ont existé ces autres millions de noirs qui périrent en
chemin ou qui furent rejetés à la mer, toutes ces forces vives qui manquent
cruellement à l'Afrique d'aujourd'hui.
Mais Djembé, dans son malheur, a eu de la chance : celle de survivre dans la
mémoire des siens, de 1743 à maintenant. Aujourd'hui, c'est à Norbert Nubul,
l'aîné de la famille, de s'acquitter du devoir de mémoire. Ainsi revivant le
rapt de Djembé quelque part dans le Golfe de Guinée, la grande traversée, la
vente, la vie sur l'habitation, le marronnage, les punitions et les tortures,
l'abolition que connaîtra Horace, l'arrière-petit-fils de Djembé.
Tiré chenn-la an tèt an mwen se termine par une note d'espoir, celle de la
naissance du peuple martiniquais avec toutes ses composantes. Utopie ? En
1848, certes. Mais aujourd'hui, mais demain... Et si les Antillais montraient
au monde la route à parcourir. Serait-ce encore une utopie ? Photographies:
Valérie Vanheulen
Amériques, et comme ont existé ces autres millions de noirs qui périrent en
chemin ou qui furent rejetés à la mer, toutes ces forces vives qui manquent
cruellement à l'Afrique d'aujourd'hui.
Mais Djembé, dans son malheur, a eu de la chance : celle de survivre dans la
mémoire des siens, de 1743 à maintenant. Aujourd'hui, c'est à Norbert Nubul,
l'aîné de la famille, de s'acquitter du devoir de mémoire. Ainsi revivant le
rapt de Djembé quelque part dans le Golfe de Guinée, la grande traversée, la
vente, la vie sur l'habitation, le marronnage, les punitions et les tortures,
l'abolition que connaîtra Horace, l'arrière-petit-fils de Djembé.
Tiré chenn-la an tèt an mwen se termine par une note d'espoir, celle de la
naissance du peuple martiniquais avec toutes ses composantes. Utopie ? En
1848, certes. Mais aujourd'hui, mais demain... Et si les Antillais montraient
au monde la route à parcourir. Serait-ce encore une utopie ? Photographies:
Valérie Vanheulen
S'identifier pour envoyer des commentaires.