- EAN13
- 9782890915213
- Éditeur
- Éditions du remue-ménage
- Date de publication
- 14/04/2015
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
À Montréal au début du siècle dernier, des bourgeoises anglo-protestantes
montaient à bicyclette, en dépit des diktats et des réticences de certains
médecins craignant que cette activité puisse mener à l’orgasme. Les «risques»
qu’encouraient les nouvelles sportives étaient multiples: attiser les passions
de la chair, nuire à leur vertu, s’éloigner du foyer ou, pire, devenir
masculines. Pour les Canadiennes françaises, l’accès au sport se fit plus
tard, à la faveur de l’ouverture en 1919 de la Palestre nationale rue
Cherrier. La toute-puissante Église catholique, avec ses idées bien arrêtées
sur la vocation d’épouse et de mère, est-elle seule responsable de ce délai?
Le nationalisme canadien-français qui imprégnait la Palestre nationale aurait-
il freiné l’essor des sports féminins? Et parallèlement, la non-mixité au YWCA
aura-t-elle permis aux anglophones d’exceller? Si le sport est le lieu par
excellence où se définit l’identité masculine, la participation des femmes ne
s’est pas faite sans heurts. Ce livre révèle l’histoire méconnue et
foisonnante des sports féminins à Montréal durant la première moitié du 20e
siècle. En plus d’analyser les discours des médecins, des professeur.e.s
d’éducation physique, des clercs de l’Église catholique et des sportives,
Mises au jeu fait revivre les pratiques d’une autre époque et nous fait
découvrir des figures marquantes dont Myrtle Cook et Cécile Grenier.
montaient à bicyclette, en dépit des diktats et des réticences de certains
médecins craignant que cette activité puisse mener à l’orgasme. Les «risques»
qu’encouraient les nouvelles sportives étaient multiples: attiser les passions
de la chair, nuire à leur vertu, s’éloigner du foyer ou, pire, devenir
masculines. Pour les Canadiennes françaises, l’accès au sport se fit plus
tard, à la faveur de l’ouverture en 1919 de la Palestre nationale rue
Cherrier. La toute-puissante Église catholique, avec ses idées bien arrêtées
sur la vocation d’épouse et de mère, est-elle seule responsable de ce délai?
Le nationalisme canadien-français qui imprégnait la Palestre nationale aurait-
il freiné l’essor des sports féminins? Et parallèlement, la non-mixité au YWCA
aura-t-elle permis aux anglophones d’exceller? Si le sport est le lieu par
excellence où se définit l’identité masculine, la participation des femmes ne
s’est pas faite sans heurts. Ce livre révèle l’histoire méconnue et
foisonnante des sports féminins à Montréal durant la première moitié du 20e
siècle. En plus d’analyser les discours des médecins, des professeur.e.s
d’éducation physique, des clercs de l’Église catholique et des sportives,
Mises au jeu fait revivre les pratiques d’une autre époque et nous fait
découvrir des figures marquantes dont Myrtle Cook et Cécile Grenier.
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