- EAN13
- 9782940503940
- Éditeur
- Graduate Institute Publications
- Date de publication
- 08/05/2018
- Collection
- Cahiers genre et développement
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Genre, migrations et globalisation de la reproduction sociale
Graduate Institute Publications
Cahiers genre et développement
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782940503940
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Les études féministes ont souligné l’importance d’étudier le travail
auparavant invisible des femmes, productif et reproductif, et la nouvelle
division du travail productif et reproductif dans la mondialisation du
capitalisme. L’analyse du capitalisme mondialisé dans une perspective
décoloniale permet de comprendre qu’il n’est pas seulement un système
économique ni seulement un système culturel mais un réseau global de pouvoir
intégré par des processus économiques, politiques et culturels qui constituent
un ensemble. Partout on observe un système, social, économique, culturel,
moral d’organisation de la reproduction sociale, y compris le care, entendu
comme échange économico-affectif, qui implique des biens et des services liés
à l’économie capitaliste. Dans le nouvel ordre économique global, que l’on
pourrait toujours qualifier de colonial, caractérisé par la nouvelle division
internationale du travail, l’articulation entre rapports sociaux dans
l’économie domestique et capitaliste prend de nouvelles formes. Mais le
système repose toujours sur l’organisation de l’ensemble des activités et des
rapports indispensables à la reproduction sociale, par-delà les frontières,
dans des réseaux et foyers transnationaux, en s’appuyant sur des discours de
genre et de race, voire de classe. Dans ce système, les femmes migrantes sont
particulièrement présentes. Elles constituent un maillon essentiel du système
de protection sociale aux Nords, y contribuent à la production de richesses,
tout en assurant l’organisation de la reproduction sociale aux Suds, dans les
foyers qu’elles ont gardés dans leurs pays d’origine.
auparavant invisible des femmes, productif et reproductif, et la nouvelle
division du travail productif et reproductif dans la mondialisation du
capitalisme. L’analyse du capitalisme mondialisé dans une perspective
décoloniale permet de comprendre qu’il n’est pas seulement un système
économique ni seulement un système culturel mais un réseau global de pouvoir
intégré par des processus économiques, politiques et culturels qui constituent
un ensemble. Partout on observe un système, social, économique, culturel,
moral d’organisation de la reproduction sociale, y compris le care, entendu
comme échange économico-affectif, qui implique des biens et des services liés
à l’économie capitaliste. Dans le nouvel ordre économique global, que l’on
pourrait toujours qualifier de colonial, caractérisé par la nouvelle division
internationale du travail, l’articulation entre rapports sociaux dans
l’économie domestique et capitaliste prend de nouvelles formes. Mais le
système repose toujours sur l’organisation de l’ensemble des activités et des
rapports indispensables à la reproduction sociale, par-delà les frontières,
dans des réseaux et foyers transnationaux, en s’appuyant sur des discours de
genre et de race, voire de classe. Dans ce système, les femmes migrantes sont
particulièrement présentes. Elles constituent un maillon essentiel du système
de protection sociale aux Nords, y contribuent à la production de richesses,
tout en assurant l’organisation de la reproduction sociale aux Suds, dans les
foyers qu’elles ont gardés dans leurs pays d’origine.
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