- EAN13
- 9791035109554
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 25/01/2024
- Collection
- Histoire contemporaine
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Sororité et colonialisme
Françaises et Africaines au temps de la guerre froide (1944-1962)
Pascale Barthélémy
Publications de la Sorbonne
Histoire contemporaine
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791035109554
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Qui connaît Célestine Ouezzin-Coulibaly, Jacqueline Chonavel, Loffo Camara,
Marie-Hélène Lefaucheux, Germaine Guillé, Sœur Marie-André du Sacré-Cœur, Jane
Vialle, Vicky Cauche, Aoua Keita, Renée Stibbe, Andrée Dore-Audibert, Jeanne
Martin Cissé, Gisèle Rabesahala et tant d’autres ? D’Afrique et de France,
engagées dans des associations, des syndicats et des partis politiques, elles
participèrent au grand mouvement des décolonisations. Ce livre raconte leurs
combats pour les droits des femmes et pour l’égalité, interroge la possibilité
d’un « Nous, les femmes » malgré les différences de couleur de peau et de
culture, les inégalités de statuts et de droits, le racisme et la violence.
Familier du monde anglophone, le terme de sororité est récemment revenu sur le
devant de la scène politique et médiatique en France. Célébrée par les
féministes, « sœurs politiques » en lutte, la sororité est aussi souvent
considérée comme illusoire. À l’heure du féminisme postcolonial et de
l’afroféminisme, ce livre revient en arrière pour décrire les luttes communes
mais aussi les rapports de domination entre des femmes blanches, noires et
métisses, de la Seconde Guerre mondiale aux premières années des indépendances
africaines. Il mêle histoire coloniale de la France et histoire de l’Afrique.
Il interroge l’histoire des féminismes et de ses liens avec le communisme et
l’impérialisme. Il inscrit l’histoire des mobilisations politiques des femmes
d’Afrique dans une dimension transnationale. Au fil des pages, en dessinant
les contours d’une improbable sororité au temps du colonialisme et de la
guerre froide, il propose une autre histoire des décolonisations.
Marie-Hélène Lefaucheux, Germaine Guillé, Sœur Marie-André du Sacré-Cœur, Jane
Vialle, Vicky Cauche, Aoua Keita, Renée Stibbe, Andrée Dore-Audibert, Jeanne
Martin Cissé, Gisèle Rabesahala et tant d’autres ? D’Afrique et de France,
engagées dans des associations, des syndicats et des partis politiques, elles
participèrent au grand mouvement des décolonisations. Ce livre raconte leurs
combats pour les droits des femmes et pour l’égalité, interroge la possibilité
d’un « Nous, les femmes » malgré les différences de couleur de peau et de
culture, les inégalités de statuts et de droits, le racisme et la violence.
Familier du monde anglophone, le terme de sororité est récemment revenu sur le
devant de la scène politique et médiatique en France. Célébrée par les
féministes, « sœurs politiques » en lutte, la sororité est aussi souvent
considérée comme illusoire. À l’heure du féminisme postcolonial et de
l’afroféminisme, ce livre revient en arrière pour décrire les luttes communes
mais aussi les rapports de domination entre des femmes blanches, noires et
métisses, de la Seconde Guerre mondiale aux premières années des indépendances
africaines. Il mêle histoire coloniale de la France et histoire de l’Afrique.
Il interroge l’histoire des féminismes et de ses liens avec le communisme et
l’impérialisme. Il inscrit l’histoire des mobilisations politiques des femmes
d’Afrique dans une dimension transnationale. Au fil des pages, en dessinant
les contours d’une improbable sororité au temps du colonialisme et de la
guerre froide, il propose une autre histoire des décolonisations.
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