- EAN13
- 9782724622102
- ISBN
- 978-2-7246-2210-2
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 03/2018
- Collection
- Académique
- Nombre de pages
- 554
- Dimensions
- 21 x 13,8 x 2,8 cm
- Poids
- 682 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
Autre version disponible
L'Anthropocène a fait une entrée tonitruante dans la pensée contemporaine.
Pour la première fois dans l'histoire de la planète, une époque géologique
serait définie par l'action d'une espèce: l'espèce humaine. Mais que l’on
isole l’humanité en tant qu’acteur unique ou que l’on pointe le rôle récent de
la révolution industrielle, c’est toujours une vision occidentale que l’on
adopte pour décrire le basculement annoncé, au risque de tenir à l’écart le
reste du monde, humain et non humain.
Issu d’un colloque organisé par Philippe Descola et Catherine Larrère au
Collège de France, à l’initiative de la Fondation de l’écologie politique, cet
ouvrage réunit les contributions de chercheurs d’horizons multiples sur un
sujet qui par définition traverse toutes les disciplines. Sans négliger les
controverses entre géologues, il prend le parti de la pluralité des récits
anthropocéniques, en privilégiant le point de vue des peuples sur un
changement qu’ils subissent et que l’on nomme à leur place, et en tenant
compte de la dimension sociale, genrée et inégalitaire de la question
climatique.
Ouvrant la réflexion à d’autres manières d’habiter la terre, aussi improbables
paraissent-elles, il montre que l’avenir n’est pas que le prolongement
linéaire du présent.
Pour la première fois dans l'histoire de la planète, une époque géologique
serait définie par l'action d'une espèce: l'espèce humaine. Mais que l’on
isole l’humanité en tant qu’acteur unique ou que l’on pointe le rôle récent de
la révolution industrielle, c’est toujours une vision occidentale que l’on
adopte pour décrire le basculement annoncé, au risque de tenir à l’écart le
reste du monde, humain et non humain.
Issu d’un colloque organisé par Philippe Descola et Catherine Larrère au
Collège de France, à l’initiative de la Fondation de l’écologie politique, cet
ouvrage réunit les contributions de chercheurs d’horizons multiples sur un
sujet qui par définition traverse toutes les disciplines. Sans négliger les
controverses entre géologues, il prend le parti de la pluralité des récits
anthropocéniques, en privilégiant le point de vue des peuples sur un
changement qu’ils subissent et que l’on nomme à leur place, et en tenant
compte de la dimension sociale, genrée et inégalitaire de la question
climatique.
Ouvrant la réflexion à d’autres manières d’habiter la terre, aussi improbables
paraissent-elles, il montre que l’avenir n’est pas que le prolongement
linéaire du présent.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
De la réserve intégrale à la nature ordinaire, Les figures changeantes de la protection de la natureRémi Luglia, Rémi BeauPresses universitaires de Rennes25,00
-
Ethique de la nature ordinaire, Recherches philosophiques dans les champs, les friches et les jardinsRémi BeauEd Sorbonne24,00
-
Le Pire n'est pas certain, Essai sur l'aveuglement catastrophisteRaphaël Larrère, Catherine Larrère1er Parallèle10,90
-
Du bon usage de la nature, Pour une philosophie de l'environnementRaphaël Larrère, Catherine LarrèreFlammarion10,00
-
L'anthropocène : une époque pour les transitions ?Catherine Larrère, Philippe SabotPresses Universitaires du Septentrion5,00
-
La mort de la nature, Les femmes, l'écologie et la révolution scientifiqueCarolyn MerchantWildproject25,00