Votre librairie disponible 24/24 h

Librairie La Galerne - 148, rue Victor Hugo - 76600 Le Havre

02 35 43 22 52

Le prix des larmes, Le coût caché des violences sexuelles
EAN13
9782246836223
ISBN
978-2-246-83622-3
Éditeur
Grasset
Date de publication
Collection
DOCUMENT FRANCA (1)
Nombre de pages
224
Dimensions
20,5 x 14 x 1,6 cm
Poids
230 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le prix des larmes

Le coût caché des violences sexuelles

De

Grasset

Document Franca

Offres

Combien coûtent les violences sexuelles  ? Cette question reste taboue parce qu’elle parle d’argent, parce qu’y répondre revient à en dévoiler les conséquences les plus crues. Six ans après Me Too, trois ans après Me Too Inceste, la question du coût des violences sexuelles, aussi bien pour les victimes que pour la société dans son ensemble, n’apparaît que très peu dans le débat public et reste un véritable impensé.

Pourtant, vivre des violences sexuelles, c’est souvent en payer le prix toute sa vie. Et faire face à une multitude de questions  : Comment payer ses frais d’avocat  ? Faut-il relancer sa procédure après le classement sans suite d’une plainte, combien ça va coûter  ? Comment faire pour accéder à cette thérapie recommandée par les associations, mais qui coûte cher  ? Refuser d’aborder ce problème, c’est occulter le fait qu’une victime a besoin de soins multiples, que porter plainte coûte en moyenne 10  000 euros quand seulement 1% des plaintes pour viol aboutissent à une condamnation.

Or, ne pas aider les 200 000 victimes annuelles majeures et 160 000 mineures de violences sexuelles à se soigner, s’insérer et obtenir justice, c’est faire payer, tôt au tard, la collectivité. Et ce coût est estimé pour la France entre 7 et 70 milliards d’euros par an, quand la perte de richesse pour les victimes françaises serait, elle, de 3 milliards d’euros par an au bas mot.

Pour faire toute la lumière sur ce sujet, Virginie Cresci croise les interviews de victimes, femmes et hommes, de tous âges, et celles de nombreux experts, psychiatres, psychologues, juges, avocats, chercheurs. Elle mêle aussi son expérience de victime à son métier de journaliste pour dégager des pistes de solutions à cette forme de double peine. Car si les victimes paient, n’est-ce pas parce que l’on considère tacitement qu’elles sont responsables de ce qui leur est arrivé  ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.