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EAN13
9782911584459
ISBN
978-2-911584-45-9
Éditeur
Dolmazon
Date de publication
Séries
Dia-me-lo dins ma linga (1)
Nombre de pages
128
Dimensions
24 x 16,5 x 0,8 cm
Poids
220 g
Langue
français
Langue d'origine
occitan (après 1500)
Code dewey
849.8602
Fiches UNIMARC
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Tome 1 - Dia-me-lo dins ma linga

cronicas occitanas d'aicí e d'ailai

De

Dolmazon

Indisponible
C’est à Toulouse que le métro s’est mis à l’occitan il y a déjà un moment (septembre 2009). Les annonces y sont faites en français et en occitan. Cela ne fait pas l’unanimité et ça discute ferme. Le journal de Toulouse, « La Dépêche du midi » en rend compte souvent et il y a un forum sur son site internet.

Certains, depuis quelque temps, disent même qu’il serait préférable de faire les annonces en anglais et espagnol, pour les touristes. Et la « Dépêche » vient de lancer un sondage sur cette proposition.

Dans une interview, Claude Hagège, linguiste et ancien professeur au Collège de France, déclare soutenir le métro bilingue français-occitan. Il ne comprend pas ceux qui demandent un métro français-anglais, les touristes, nous dit-il, n’ont qu’à apprendre le français ou l’occitan. Il faut, insiste-t-il, réagir contre ce que certains appellent « anglais d’aéroport » ou encore « globish », contraction de « global » et « english ».

Notre langue il faut la parler et l’écrire si nous voulons qu’elle continue d’exister. Et de plus il faut que nous la rencontrions dans la vie de tous les jours afin de montrer qu’elle peut servir de langue de communication partout, aussi bien qu’une autre langue. C’est ce qui a bien été compris à Toulouse où le métro parle occitan.

D’autres ont créé, il y a plus de dix ans, un journal entièrement en occitan « La Setmana » qui paraît, comme « Le Réveil », toutes les semaines. Et ça marche et il se vend. Il y a d’autres exemples comme les panneaux bilingues que l’on voit un peu partout. Mais pour atteindre ce but, nous n’y arriverons pas seuls, il nous faut le soutien du pouvoir, du gouvernement, des élus. Hagège dans le même article nous affirme que si le Québec n’avait pas, en 1977, proclamé le français langue officielle et unique, personne n’y parlerait plus le français à l’heure d’aujourd’hui.
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