Votre librairie disponible 24/24 h

Librairie La Galerne - 148, rue Victor Hugo - 76600 Le Havre

02 35 43 22 52

La fille qui ne croyait pas aux miracles

Wendy Wunder

Hachette Romans

  • Conseillé par
    18 juin 2012

    Cela faisait bien longtemps que je n’avais rien lu de si émouvant et de drôle à la fois ! « La fille qui ne croyait pas aux miracles » est un drame au ton doux-amer qui offre un joli message d’espoir, un hymne à la vie qui émeut et fait mouche. Dans le même genre, j’avais lu « Je veux vivre » de Jenny Downham qui n’avait pas réussi à me toucher autant, probablement parce que je n’avais pas aimé le ton ouvertement adolescent du roman. Rien de tel avec « La fille… » dont j’ai adoré tout le mordant et l’ironie maniés avec éloquence par Cam, l’héroïne du roman. J’ai adoré la personnalité fougueuse de la jeune fille, qui est réaliste sans être défaitiste, cynique sans être odieuse, mais surtout toujours drôle dans les moments difficiles.


    Outre la personnalité de l’héroïne, qui évite les crises d’adolescence malgré sa situation et sa fameuse « liste », j’ai apprécié que l’auteur nous dispense des poncifs du genre avec les grands élans mélodramatiques et gentiment naïfs habituels. Wendy Wunder ne tombe jamais dans l’écueil du pathos à aucun moment, le lecteur ne s’apitoyant jamais sur le sort de la pauvre Cam. Pourtant, elle réussit à nous bouleverser voire à nous attendrir dans de nombreux passages du roman, notamment lorsqu’elle évoque la détresse des proches de l’héroïne auxquels on s’identifie avec facilité. Qui n’a jamais perdu un être proche dans sa vie ? Impossible de ne pas se sentir touché à la lecture de ce roman.

    Enfin, dernier point positif du roman, c’est l’univers agréablement farfelu dans lequel navigue Cam, avec ses danses et sa famille atypique qui donne le sourire tout au long du récit. Entre le recel de flamants roses en plastique, l’adoption de homards et la transformation d’âne en licorne, il y a de quoi dérider le lecteur entre deux passages plus graves. Sans compter que la relation entre Cam et Asher est traité avec finesse, sans passage trop rapide du « je te vois = je t’aime ». Bref, un thème dur traité avec humour et subtilité, sans être larmoyant mais avec juste ce qu’il faut d’émotion pour nous ébranler. Une belle leçon d’optimisme dont je regrette cependant la fin un peu extravagante et ses ficelles un peu grosses.

    http://avideslectures.over-blog.com/article-wendy-wunder-la-fille-qui-ne-croyait-pas-aux-miracles-106827897.html


  • Conseillé par
    13 juin 2012

    Cela faisait bien longtemps que je n’avais rien lu de si émouvant et de drôle à la fois ! « La fille qui ne croyait pas aux miracles » est un drame au ton doux-amer qui offre un joli message d’espoir, un hymne à la vie qui émeut et fait mouche. Dans le même genre, j’avais lu « Je veux vivre » de Jenny Downham qui n’avait pas réussi à me toucher autant, probablement parce que je n’avais pas aimé le ton ouvertement adolescent du roman. Rien de tel avec « La fille… » dont j’ai adoré tout le mordant et l’ironie maniés avec éloquence par Cam, l’héroïne du roman. J’ai adoré la personnalité fougueuse de la jeune fille, qui est réaliste sans être défaitiste, cynique sans être odieuse, mais surtout toujours drôle dans les moments difficiles.


    Outre la personnalité de l’héroïne, qui évite les crises d’adolescence malgré sa situation et sa fameuse « liste », j’ai apprécié que l’auteur nous dispense des poncifs du genre avec les grands élans mélodramatiques et gentiment naïfs habituels. Wendy Wunder ne tombe jamais dans l’écueil du pathos à aucun moment, le lecteur ne s’apitoyant jamais sur le sort de la pauvre Cam. Pourtant, elle réussit à nous bouleverser voire à nous attendrir dans de nombreux passages du roman, notamment lorsqu’elle évoque la détresse des proches de l’héroïne auxquels on s’identifie avec facilité. Qui n’a jamais perdu un être proche dans sa vie ? Impossible de ne pas se sentir touché à la lecture de ce roman.

    Enfin, dernier point positif du roman, c’est l’univers agréablement farfelu dans lequel navigue Cam, avec ses danses et sa famille atypique qui donne le sourire tout au long du récit. Entre le recel de flamants roses en plastique, l’adoption de homards et la transformation d’âne en licorne, il y a de quoi dérider le lecteur entre deux passages plus graves. Sans compter que la relation entre Cam et Asher est traité avec finesse, sans passage trop rapide du « je te vois = je t’aime ». Bref, un thème dur traité avec humour et subtilité, sans être larmoyant mais avec juste ce qu’il faut d’émotion pour nous ébranler. Une belle leçon d’optimisme dont je regrette cependant la fin un peu extravagante et ses ficelles un peu grosses.