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La grâce des brigands

Véronique Ovaldé

Points

  • Conseillé par
    2 juin 2014

    La force des filles

    A la page 272 du dernier roman de Véronique Ovaldé, un homme sort en boitillant de la vie d’une femme.

    « En boitillant ». C’est ce qu’elle a écrit.

    Laissons-nous quelques secondes porter par cette image.

    Cet homme avait cru, naïvement, que pour toute la vie cette femme-là l’admirerait, lui servirait de faire-valoir, de miroir déformant lui renvoyant une image sublimée de lui-même, faux héros qui se rêvait invincible. Mais c’est comme ça, dans les romans d’Ovaldé. Un jour les jeunes filles égarées prennent leur vie en main et les vieux matadors se retrouvent KO debout. Ils n’ont plus qu’à quitter la scène en boitillant, parce que la jeune fille devenue femme leur préfère un homme plus discret, plus silencieux, de ceux qui savent attendre leur heure et pensent aux autres avant de penser à eux-mêmes.

    Livre après livre, Véronique Ovaldé peaufine ainsi son propos.

    " La grâce des brigands "_ _(et Ovaldé mériterait aussi un prix pour l’originalité de chacun de ses titres, " La grâce des brigands " arrivant après " Et mon cœur transparent ", " Ce que je sais de Vera Candida " ou encore " Des vies d’oiseaux "_, _textes souvent couronnés de nombreux prix dont celui des lectrices de_ _ELLE et le Renaudot des lycéens) met en scène Maria Cristina, écrivain qui mène la belle vie à Santa Monica. Un jour, sa mère lui téléphone depuis le Grand Nord familial. Il faut qu’elle rentre pour s’occuper de son neveu. Alors toute l’histoire de Maria Cristina remonte à la surface.

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