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Catalogue été : les conseils des libraires en livre de poche

Chaque été, les libraires de La Galerne vous proposent des conseils de lecture en livre de poche. Voici de quoi passer un bel été !

8,90

Titus n’aimait pas Bérénice alors que Bérénice pensait qu’il l’aimait. Titus est empereur de Rome, Bérénice, reine de Palestine. Ils vivent et s’aiment au Iᵉʳ siècle après Jésus-Christ. Racine, entre autres, raconte leur histoire au XVIIᵉ siècle. Mais cette histoire est actuelle : Titus quitte Bérénice dans un café. Dans les jours qui suivent, Bérénice décide de revenir à la source, de lire tout Racine, de chercher à comprendre ce qu’il a été, un janséniste, un bourgeois, un courtisan. Comment un homme comme lui a-t-il pu écrire une histoire comme ça ? Entre Port-Royal et Versailles, Racine devient le partenaire d’une convalescence où affleure la seule vérité qui vaille : si Titus la quitte, c’est qu’il ne l’aime pas comme elle l’aime. Mais c’est très long et très compliqué d’en arriver à une conclusion aussi simple.
Titus n’aimait pas Bérénice alors que Bérénice pensait qu’il l’aimait. Ils vivent et s’aiment au Iᵉʳ siècle après Jésus-Christ. Racine, entre autres, raconte leur histoire au XVIIᵉ siècle. Mais cette histoire est actuelle : Titus quitte Bérénice dans un café.


Pédagogue insolite, l'auteur de Quai des brumes et du Chant de l'équipage, dans ce manuel dont Queneau faisait ses délices, s'adresse aux sédentaires, «compagnons de la bouteille d'encre», qui brûlent de vivre la grande aventure sans quitter le confort d'une vie douillette : petits voyages soigneusement choisis, villes et cabarets mythiques, lectures essentielles et rares, tout est là qui permet de planter le décor du roman d'aventures et de prendre la plume comme on prendrait la mer.
Nouvelle édition en 2016


7,00

« Le regard des vaches, tout le monde dit qu’il est bête. Il n’est pas seulement bête. Il est méchant. Un regard de tueur comme on en décrit dans les Série noire. Une vache noire sortirait un flingue et vous arroserait de pruneaux sans même cesser de mâcher son chewing-gum. Sans états d’âme et sans remords. Un contrat comme tant d’autres, pour le fric, voilà comment elles sont, les vaches noires.
Saloperies ! »

Composé par l’auteur lui-même en 1996, Vaches noires est le dernier livre de Roland Topor. Ce recueil de trente-trois nouvelles inédites concentre les thèmes qui lui sont chers : l’aliénation par les choses et l’argent, la déchéance physique, jusqu’au démembrement et au morcellement, la hantise du temps qui file et de la mort qui rôde. Le tout baigné dans cet humour noir grinçant, ce sens inné du grotesque, cette fantaisie tantôt blagueuse, tantôt inquiétante, qui furent la marque de l’auteur. Quinze ans après sa mort, Topor rit encore !


8,30

Une chanteuse de boléro exilée à Miami suite à la révolution culturelle, un soldat déchiré entre son amour angolais et son épouse cubaine, une mère qui s'habille en noir avant qu'on lui annonce la mort de sa fille… Amours gâchés, nuits affriolantes et souvenirs entêtants. En treize nouvelles, nous sommes à Cuba, l'île qui habite les héros de Leonardo Padura. Né en 1955 à La Havane, Leonardo Padura est romancier, essayiste, journaliste et auteur de scénarios. Il est notamment l'auteur de L'Automne à Cuba, Les Brumes du passé, L'homme qui aimait les chiens et Hérétiques, disponibles en Points. « Leonardo Padura brasse avec un immense talent tous les sentiments qui font basculer dans l'érotisme le plus cru ou la fatalité résignée : solitude, désillusion, tendresse, amitié, amour, crainte ou nostalgie habitent ces textes ciselés dont chacun aurait pu donner lieu à un. » Télérama Traduit de l'espagnol (Cuba) par Elena Zayas


Pierre Bergounioux

Folio

8,30

Le narrateur et son cousin Michel âgés de onze ans passent leurs vacances dans une maison de Corrèze où leur grand-père est en train de mourir tout doucement après une existence d'aventures extraordinaires sur des continents lointains. Il n'en faut pas plus pour que l'esprit des deux garçons s'enflamme et réussisse à passer sans le moindre hiatus d'une réalité quotidienne heureuse aux jeux fantastiques de l'imagination. Comme pour marquer la fin de leur enfance, ils inventent deux rites de passages. Dans le bois voisin, la nuit, il s'agit de traquer une bête fabuleuse, surgie du fin fond de l'Afrique, avec les récits et les livres du grand-père. Puis sur le désertique plateau de Millevaches, de marcher jusqu'aux sources de la Corrèze, où le père a l'habitude de pêcher des truites. Mais la Corrèze qu'ils découvrent n'est qu'un filet d'eau. Où sont les truites ? Deux questions capitales se posent alors. Au père : As-tu menti ? Au grand-père : As-tu peur de mourir ? Pierre Bergounioux évite aussi bien le ton de la narration enfantine que celui du souvenir. Il a inventé autre chose d'absolument original pour faire revivre la sensibilité d'un âge exigeant et lucide, bien que mêlé de rêves, encore.
Le narrateur et son cousin Michel âgés de onze ans passent leurs vacances dans une maison de Corrèze où leur grand-père est en train de mourir tout doucement après une existence d'aventures extraordinaires sur des continents lointains...