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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
22 mai 2017

bande dessinée

Oui, je m’attendais à voir des éléphants dans Paris à la rescousse des Communardes. Quelle déception de ne pas voir mon souhait réalisé…
Alors oui, ce premier volet est l’occasion pour l’auteur de nous montrer Paris pendant le blocus de la Prusse : les femmes du peuple qui ne trouvent plus de travail ; les familles qui se nourrissent de rats ; les riches qui se nourrissent eux des animaux du zoo en consommé.
Bien sûr, les femmes qui veulent aider sur les barricades mais qui en sont empêché par les hommes.
Seule Victorine arrivera à prendre la tête de sa bande, pour un temps seulement.

L’image que je retiendrai :

Celle de la bande de Victorine construisant leur rêve d’éléphants dans un hôtel particulier déserté.

http://alexmotamots.fr/communardes-les-elephants-rouges-wilfrid-lupano/

Conseillé par
22 mai 2017

policier, Afghanistan

Je retrouve avec plaisir le commandant Kandar et sa femme infirmière à Kaboul.
Cette fois-ci, l’enquête franco-afghane se déroule sur fond de terrorisme. L’occasion pour l’auteur de nous parler du fameux Kaboul express qui donne son titre au roman : une filière qui permet aux combattants européens de partir combattre au côté de l’EI.
L’auteur nous emmène également visiter l’Afghanistan : une région sous contrôle taliban et ses habitants vivant comme au Moyen Age et, à l’autre bout du pays, une tribu de nomades rattrapée par le progrès.
Le style est fluide et l’on poursuit les méchants à un rythme effréné malgré les embuscades. J’adore !

L’image que je retiendrai :

Celle du vent noir qui peut faire disparaître toute une tribu dans le désert afghan.

http://alexmotamots.fr/kaboul-express-cedric-bannel/

22,00
Conseillé par
22 mai 2017

immigration, Iran

Comment vous parler de ce roman qui circonvolutionne à loisirs ?
Je n’ai pas aimé toutes les histoires racontées, mais j’ai pris plaisir à découvrir la famille Sadr et ce père si particulier.
Le récit tient plus de l’historique que du littéraire : l’auteure replace chaque événement historique iranien dans son contexte. Pourquoi pas.
La partie sur l’insémination artificielle m’a moins parlée, même si je comprends le parcours du combattant que la narratrice subit.
Ce roman décrit en finesse que l’homosexualité a toujours existé, que les mères sont souvent plus perspicaces que ce qu’elles laissent voir, craignant le poids social.
Un roman sur l’exil, aussi : comment un immigré doit d’abord se défaire de sa culture avant de pouvoir se fondre dans la culture de son pays d’accueil.

L’image que je retiendrai :

Celle des pâtisseries et autres plats autour desquels la famille se retrouve toujours.

http://alexmotamots.fr/desorientale-negar-djavadi/

Conseillé par
22 mai 2017

jeunes adultes

Une bande de jeunes soudée qui aiment plaisanter ; un décor idyllique entre la montagne et Paris ; une histoire qui se déroule sur plusieurs années depuis la naissance du grand-père jusqu’au décès de la grand-mère.
Une lecture de plage facile avec des personnages quelque peu stéréotypés et sans réels difficultés financières, voire même de très bonnes situations sociales ; un amour malheureux mais qui heureusement sera vite oublié.
Je ne me suis pas attachée aux personnages ni à leurs problèmes, je suis sans doute trop loin de leur univers.
Je remercie tout de même l’auteur pour l’envoi de son roman et sa gentille dédicace. Je lui souhaite de continuer à plaire, puisqu’il a été sélectionné pour un prix.

L’image que je retiendrai :

Celle des déménagements des deux garçons de la bande, toujours épiques.

http://alexmotamots.fr/hier-encore-cetait-lete-julie-de-lestrange/

Éditions Gallmeister

22,00
Conseillé par
16 mai 2017

policier

Le bandeau vert promet que ça va faire mal : et le roman tient cette promesse.

Il faut dire que l’action se déroule dans le milieu des boîtes de nuit bostoniennes, et que les personnages principaux sont des videurs d’une boîte un peu louche (mais pas trop quand même).

J’ai adoré cette ambiance de musique rock et de gros bras au cœur tendre.

J’ai adoré que l’auteur m’oblige à lire les descriptions de bastons en y glissant une réplique qui fait mouche. Car même si Boo et Junior ont plutôt la poisse, ils ne manquent pas de bonnes réparties qui m’ont fait sourire et même rire.

Le récit est mené tambours battant, sans temps morts, Boo s’en sortira avec des cicatrices supplémentaires.

Sans oublier les autres membres de la bande des Avengers, comme ils se sont surnommés à l’orphelinat : Twitch l’insaisissable qui apparaît toujours quand on ne l’attend pas, et Ollie le pro de l’informatique.

Je n’ai pas lu le roman précédent (mais je ne manquerai pas de le faire), ce roman-ci nous parle d’homosexualité : les expressions toutes faites qui peuvent être blessantes ; les homosexuels obligés de se cacher de leurs amis.

Un vrai polar noir qui nous parle de notre société.

L’image que je retiendrai :

Celle de la tempête de neige qui se déroule pendant les quelques jours du récit.