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Conseillé par Cyrille L. (Libraire)26 juin 2014
Policier à Brooklyn, Frank Parrish est obsédé par sa quête de la justice et de la vérité. Alcoolique, père absent, il s’acharne à traquer un tueur en série quitte à se mettre lui-même hors la loi, manière aussi de racheter les fautes de son propre père. Ce roman policier dont l’intrigue est servie par une plume juste et éblouissante est aussi une plongée vertigineuse dans l’Histoire de la mafia new-yorkaise. Si Parrish n’est pas tendre, le monde dans lequel il évolue ne l’est pas non plus. Il n’y a qu’à lire la scène d’ouverture pour s’en convaincre…
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Conseillé par Anne-Lise D. (Libraire)26 septembre 2012
Le héros Frank Parish est du genre obstiné. Quitte à tout perdre, il va jusqu’au bout de son intuition et le jeu en vaut la chandelle. Portrait d’un homme brisé, obsédé par la mort de son père, "Les anges de New York" est un texte ambitieux qui ne cesse de parler des ténèbres de l’âme humaine.
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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots22 septembre 2012
New-York, policier
"Seul le silence" ne m'avais pas plu du tout (abandon) - J'avais trouvé quelques longueurs aux "Anonymes" - Toujours pas lu "Vendetta" (mais qu'est-ce que j'attends ?...)
Le quatrième opus de l'auteur ne pouvait être que parfait, et il l'est (enfin presque).
J'ai beaucoup aimé le démarrage en fanfarre, les chapitres courts alternants avec la thérapie de Franck en chaque début de journée. L'enquête est sans concession, même si le doute plane jusqu'au bout.
Bizarrement, je crois que j'ai préféré la thérapie à l'enquête en elle-même. Surtout ce que cette thérapie révèle des Anges de New-York supposés lutter contre la mafia mais trop corrompus eux-même. D'ailleurs, une question me turlupine depuis : comment expliquer dans ce cas que la mafia ait disparu de New-York ? Mais peut-être est-ce parce que l'auteur est un adepte de la théorie du complot...
Bref, j'ai apprécié de suivre Franck, cet inspecteur à la marge, écouter ses avis désabusés sur le système judiciaire américain, mais resté malgré tout un homme fidèle à son instinct envers et contre tout.
L'image que je retiendrai :
Celle de la femme de Franck, devenue une véritable "cagole", bière que je buvais en lisant ce roman pendant mes vacances dans le Luberon.
http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/28/24809016.html