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Librairie La Galerne - 148, rue Victor Hugo - 76600 Le Havre

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  • Conseillé par
    25 mars 2016

    En 1923, Alexandra David-Néel âgée de 55 ans entreprend à partir de la Chine un voyage pour se rendre au Tibet et plus précisément à Lhassa. Accompagnée de son fils adoptif Yongden, elle choisit de se déguiser en mendiante (visage et mains barbouillés de suie, des confectionnées en poil de yak, cheveux noircis à l’encre de Chine) pour ne pas attirer l’attention car ses deux tentatives précédentes ont échoué.
    Ils voyagent de nuit sur des chemins peu empruntés, évitent les lieux trop fréquentés et les pèlerins curieux en questions. Ils vivent de l’hospitalité ce qui donne lieu à de très nombreuses anecdotes. La neige, le froid, la faim : rien se semble les arrêter. Car Alexandra David-Néel, femme de caractère et déterminée, veut réussir à tout prix.

    Au bout d’un périple de huit mois soit plus de 3 000 km parcourus, ils arriveront en 1924 à la cité interdite Lhassa où ils séjourneront deux mois. Si ce récit comporte quelques belles réflexions très liées à la spiritualité bouddhiste et permet de se faire une idée du Tibet au début au XXe siècle, je dois dire que je suis restée sur ma faim.
    Car il y a une certaine monotonie et Alexandra David-Néel ne détaille pas la fascination qu’exerce le Tibet sur elle par l'ensemble de ses facettes (spirituelle, culturelle).
    Malgré des conditions plus que difficiles, Alexandra David-Néel est une aventurière, une pionnière qui a atteint son objectif.


  • Conseillé par
    15 août 2012

    Tibet, voyage

    Voici le récit d'un voyage épique entreprit par une vieille dame qui veut narguer les autorités pour voyager en pays interdit (déjà à l'époque) : le Thibet, comme elle l'écrit.

    Aidée par un lama qui deviendra son fils adoptif, ils se font passer pour des mendiants ne disposant que du strict nécessaire.

    Ils feront des rencontres intéressantes, mais jamais longues, craignant sans cesse d'être découvert.

    Ce récit manque donc de rencontres humaines à mon goût. Même à Lhassa, l'auteure visite et fait les marchés, mais semble rencontrer peu de gens.

    Soit, elle connait déjà parfaitement la langue et les coutumes du Thibet, son voyage n'est donc pas un voyage de découverte ni un voyage spirituel. Ou alors si, à la limite, il s'agit de la découverte de la géographie du pays...

    Pour la découverte des coutumes du pays, il faudra sans doute que je me tourne vers d'autres livres de cette aventurière.

    L'image que je retiendrai :

    Comme dans les steppes arides de l'Asie, le thé se boit avec du beurre.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/09/24808348.html